Un billet pour moi, avec quelques notes, comme l’an passé. En 2014, j’ai fini par lire 67 livres (plus deux que je ne compte pas parce que je les finirai en 2015; un abandonné en cours de route), que voici, en ordre alphabétique par auteur. Trente-sept pour cent des auteurs étaient des femmes (j’essaie de lire plus d’auteures, mais comme je lis beaucoup de science fiction et de fantasy, c’est pas toujours évident), et trente-sept pour cent des livres étaient en français (en partie parce que les livres français coûtent plus cher, en partie pour plein d’autres raisons).
- Abbott, Edwin A. : Flatland : À la fois fascinant et barbant (concepts mathématiques et autres intéressants… jusqu’à ce que je ne comprenne plus). C’est une critique de la société victorienne aussi, mais ça, c’est moins évident quand on n’y vit pas.
- Adams, Scott : How to Fail at Almost Everything and Still Win Big: Kind of the Story of My Life : À relire. J’y repense beaucoup. Si pour vous Scott Adams c’est uniquement Dilbert, il faut aller plus loin.
- Bantock, Nick : Griffin and Sabine : Une trologie avec des cartes postales, des lettres à sortir de leur enveloppe, etc. Magnifique.
- Bantock, Nick : Sabine’s Notebook
- Bantock, Nick : The Goldean mean
- Béchar, Deni Yves : Cures for Hunger : J’adore Béchar. Son style, sa vision. Je risque bien de tout lire ce qu’il écrira.
- Benford, Gregory : Eater : Un genre de trou noir conscient qui menace la terre. Un peu trop poussé scientifiquement pour une lecture facile, mais fascinant.
- Blais, Marie-Claire : Pierre : J’ai abandonné cette lecture (c’est pourquoi mes 68 titres énumérés ne donnent que 67 livres lus). C’est un livre de rage et de colère, mais tellement lyricisant que… j’ai pas pu. J’ai pas aimé ni trouvé endurable.
- Bouchard, Michel-Marc : Les Feluettes
- Brontë, Charlotte : Jane Eyre : J’ai été surprise par cette lecture, que j’ai beaucoup aimée.
- Brouillet, Chrystine : Marie Laflamme 1 : Je n’avais encore jamais lu de Chrystine Brouillet. J’ai beaucoup aimé la trilogie, mais une relecture plus ferme aurait amélioré le texte. Il y a des expressions surutilisées, des détails qui me faisaient décrocher, et des articles absents.
- Brouillet, Chrystine : Marie Laflamme 2 Nouvelle-France
- Brouillet, Chrystine : Marie Laflamme 3 La Renarde
- Brouillet, Chrystine : Les neuf vies d’Edward
- Dompierre, Stéphane : Mal élevé
- Dorst, Doug : Ship of Theseus : Alors là c’est toute une affaire. Même que j’irai avec l’expression anglaise mindfuck. Tordu (dans sa forme même), ce bouquin. D’une bonne façon.
- Ellis, Ellen : Eating the Cheshire Cat : Humour noir, très noir (j’ai aimé).
- Elton, Tom : Chart Throb : Je crois que c’est le 4e Tom Elton que je lis, et c’est le premier que j’aime autant. Ce n’est pas tant une parodie des émissions du style Star Académie qu’une révélation froide de leur fonctionnement interne. J’ai beaucoup ri, mais avoir été producteur de télé, j’aurais grincé des dents!
- Ferron, Jacques : L’Amélanchier : En le lisant je me disais que c’est L’avalée des avalés de Ferron. Miam.
- Ferron, Jacques : Les roses sauvages : J’y ai tiré de belles leçons d’écriture.
- Ferron, Jacques : Le Saint-Élias : Un peu lourd tout en étant fascinant.
- Gabaldon, Diana : Written in my own heart’s blood
- Gaiman, Neil; Vess, Charles : Instructions : Bijou.
- Gibson, William : Zero History : Troisième d’une trilogie, il la sauve, et j’en suis heureuse, parce que je m’étais détournée de Gibson.
- Harrison, Harry : A Stainless Steel Rat is Born : J’adore Harrison, et surtout son Stainless Steel Rat, anti-héros comme je les aime, à la Arsène Lupin, chance en moins.
- Harrison, Harry : The Stainless Steel Rat Gets Drafted
- Harrison, Harry : The Stainless Steel Rat Sings the Blues
- Ingalls Wilder, Laura : Little house in the big woods : Ils ne sont pas dans le bon ordre ici, mais j’ai lu (relu dans certains cas) toute la série Little House, oui, La petite maison dans la prairie. J’vous dis que quand on se compare, on se console: on ne vit pas à 6 dans une maison de dix pieds sur dix pieds avec une fenêtre couverte de carton l’hiver!
- Ingalls Wilder, Laura : Farmer Boy
- Ingalls Wilder, Laura : Little house on the prairie
- Ingalls Wilder, Laura : On the Banks of Plum Creek
- Ingalls Wilder, Laura : By the Shores of Silver Lake
- Ingalls Wilder, Laura : The Long Winter
- Ingalls Wilder, Laura : Little town on the prairie
- Ingalls Wilder, Laura : These happy golden years
- Ingalls Wilder, Laura : The first four years
- Ingalls Wilder, Laura : West from Home: Letters of Laura Ingalls Wilder, San Francisco, 1915 : Laura, vielle femme de 40 ans, va visiter sa fille et voir l’exposition universelle.
- Ingalls Wilder, Laura : On the Way Home
- Jackson Braun, Lilian : The cat who wasn’t there : J’adore la série The cat who. Lecture légère, divertissante, mais y a quelque chose là de plus.
- Jackson Braun, Lilian : The cat who had 14 tales
- Kenneally, Christine : The First Word : L’origine du langage humain… sauf que ça se lit comme un mémoire de maîtrise. Un peu pénible malgré que c’est intéressant.
- Laferrière, Dany : Journal d’un écrivain en pyjama : Infiniment inspirant.
- Laferrière, Dany : Le cri des oiseaux fous : Emprunté à la bibliothèque, ce que je ne ferai plus avec Dany Laferrière, parce que j’ai BESOIN de souligner dans ses textes. Il est lumineux.
- Laferrière, Dany : Pays sans chapeau : Lu après le précédent, et ça tombe bien, car c’est le retour vingt ans après le départ raconté dans Le cri des oiseaux fous.
- Laferrière, Dany : L’odeur du café : Édition illustrée reçue pour Noël. Un bijou.
- Lehane, Dennis : Shutter Island : Le graphic novel, mais ça donne envie de lire le roman!
- Marshall Thomas, Elizabeth : The Old Way : Alors là, miam. Le mode de vie chasseur-cueilleur qui existait encore dans les années 1950. Oubliez les diètes paléo, c’est des niaiseries: lisez plutôt ce livre magnifique.
- Niven, Larry; Ford, Ben : Bowl of Heaven
- Niven, Larry; Harrington, Matthew Joseph : The Goliath Stone : Alors là… wow. J’ai adoré. Une histoire de nanotechnologie qui rend hommage aux maîtres de la science fiction (et à Terry Pratchett!).
- Pratchett, Terry : Raising Steam : Terry Pratchett ne peut pas se tromper pour moi. Pas un de mes préférés (je les ai… tous), mais quand même; mon auteur favori souffre d’Alzheimer et sa production tire à sa fin. Je prend tout ce qu’il peut encore nous offrir.
- Pratchett, Terry; Baxter, Stephen : The Long Mars : J’avais adoré le premier de la série, moins le deuxième, et là ça rachète tout.
- Saurel, Pierre : La morte prend son bain : Pierre Saurel (Pierre Daignault), créateur d’Ixe-13. On parle ici de romans à quatre sous (de la vraie pulp fiction). C’est tellement mauvais que c’est bon, si vous voyez ce que je veux dire. C’est hilarant de misogynie comme les premiers James Bond. C’est caricatural, truffé de fautes. Et quand on regarde les dates de publication, on comprend pourquoi: il produisait un livre par mois à une certaine époque!
- Saurel, Pierre : La vieille est folle
- Saurel, Pierre : Payé pour tuer
- Saurel, Pierre : La recrue de West Palm Beach : Oui, ça parle de baseball des Expos!
- Saurel, Pierre : Vivre pour mourir
- Tolkien, JRR : The Children of Hurin
- Tremblay, Michel : Survivre! Survivre! : Le tout nouveau Tremblay, à mon avis son meilleur depuis plusieurs années (et le mieux relu…). Un grand bonheur pour moi!
- Vinge, Vernor : The collected short stories of Vernor Vinge
- Whedon, Joss, + : Buffy the vampire Slayer Omnibus volume 1
- Whedon, Joss, + : Buffy the vampire Slayer Omnibus volume 2
- Whedon, Joss, + : Buffy the vampire Slayer Omnibus volume 3 : Je n’ai jamais écouté la série mais j’aime les graphic novels. Pour tout vous dire, le 4e volume lu en 2015 est meilleur que les trois premiers!
- Wiegand, Steve; Sass, Erik : History of the World: An Irreverent Romp through Civilization’s Best Bits : Disons que quand on se trompe sur le prénom d’Arthur Rimbaud, ça crée chez moi comme un gros doute sur la vérification des faits dans ce bouquin!
- Wilder Lane, Rose : Free Land : L’auteure est la fille de Laura Ingalls Wilder. Et a mené une vie combien différente! À San Francisco, elle était journaliste et auteure, féministe avant l’heure. Dans ce livre et le suivant, elle s’inspire fortement (très…) de la vie de ses parents, relatée déjà par Laura Ingalls Wilder (sauf que certains disent que ce serait Rose qui aurait écrit les livres de Laura; je dirais qu’une aide et une bonne révision sont plus probables, mais je parle d’instinct seulement).
- Wilder Lane, Rose : Young Pioneers
- Wilson, Charles Robert : Spin : Quoi d emieux qu’une trilogie de science fiction bien écrite et bien ficelée? Que ce soit ma mère qui me l’ait prêtée!
- Wilson, Charles Robert : Axis
- Wilson, Charles Robert : Vortex
J’adore lire ta liste à chaque année! Je fais la mienne depuis 2013, tu m’as inspiré. Mais elle est nettement moins longue, surtout celle de l’an dernier, avec l’arrivée des jumelles.
Tu me donnes chaque fois des titres à ajouter sur ma liste « à lire », même si contrairement à toi, je lis très peu de science fiction et de fantasy. 😉
Ma liste de lectures 2015 sera plus longue je l’espère. Ça s’annonce bien, j’ai fini mon premier livre le 3 janvier. Mal élevé, de Dompierre. 😉
Et puis vaut mieux me fier à toi qu’ailleurs pour mes lectures. Parce que j’ai fait l’énorme erreur d’acheter les trois tomes de Fifty Shades of Grey il y a deux ans, sans trop savoir, en me disant que ça ne pouvait pas être vraiment mauvais vu les ventes et tous ceux qui en parlaien. Attention danger! Pire lecture de ma vie, jamais rien lu d’aussi mal écrit! Et je les ai lu, les trois, parce que je les avais payés maudit. En sacrant, mais je les ai lus. Plus jamais on ne m’y prendra.
Mal écrit ou mal traduit, là est la question (mais j’ai pas envie de lire pour y répondre! J’savais pas qu’il y en avait 3!), parfois. Mais ouin, je peux pas me fier aux palmarès et trucs du genre. De un, ils sont faussés au max (c’est drôle hein mais mon distributeur était libraire et publiait des palmarès sur lesquels j’ai trôné… mais pas sur les autres palmarès!). De deux, ce qu’aiment la plupart des gens me laisse souvent frette-frette-frette! 🙂
Les deux. Mal écrit, mal traduit.
Ça arrive!
😉
Mal élevé, je m’en souviens peu; j’ai aimé ça, dans le genre léger, mais je me souviens de rien!
Pas un livre marquant, mais j’ai passé un bon moment pendant ma lecture. 🙂
Bien souvent ça suffit! Tant qu’on me force pas à décrocher (mauvaise traduction, faute, niaiserie épouvantable…), je suis bonne poire côté lecture.
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