Colleux, nos chats? (La photo a été prise dans mon bureau et représente bien leur présence à mes côtés.) Protecteurs de leur futur copain? Oh que oui. Et le futur rejeton s’intéresse aussi à eux, depuis plusieurs semaines: quand les ronrons font vibrer le bedon, le bedon s’active! Un lien se crée déjà. Oh, je sais que mes chats risquent de mettre du temps à s’habituer au bruit insoupçonné que produira bébé, mais bébé, lui, a déjà commencé sa vie d’amoureux des chats (j’ai donc trouvé le moyen d’être fière de mon futur enfant… in utero!).
Les gens qui ne connaissent pas les chats pour la peine disent, croient et font n’importe quoi. Vous savez, moi, l’ignorance, je trouve que c’est une bonne chose, au sens où quand on sait qu’on est ignorant, on peut s’informer et s’améliorer, et c’est là une chose belle et bonne (je suis d’ailleurs très ignorante, ce qui me réjouit, parce que j’en ai pour le reste de ma vie à devenir plus instruite et donc capable de bien plus encore! Quand je me pose une question ou qu’on m’en pose une, si la réponse est « je ne sais pas », c’est ce que je vous répondrai. Mais ça sera noté comme un problème à régler!). C’est quand l’ignorance devient obstinée (soit quand on ne veut pas savoir ni admettre notre ignorance ou pire, qu’on la répand!) qu’elle devient (à mon sens, et là vous me pardonnerez le jugement, mais à ce sujet-là [l’ignorance qui mène à l’injustice envers les animaux] je deviens vite mauvaise) stupidité.
Or quand on parle de grossesse ou de bébé et de chats… oulalalalalala. Vous le savez: les chats étouffent les bébés. Quoi? Pardon? Ben… non. C’est un mythe ancien et tenace. C’est aussi une idée ridicule. On l’a peut-être cru, avant de découvrir le syndrome de mort subite du nourrisson. Ou peut-être qu’une mère en sévère dépression post-partum a déjà étouffé son bébé et déclaré le chat coupable (c’est pas jojo d’y penser, mais ça arrive, et ça… c’est prouvé!). Et sans doute que les chats aiment les lits de bébé: c’est chaud et douillet et les humains s’y intéressent (sont pas fous, les minous!)! Y laisser du poil, c’est bien le pire qu’ils y feront (j’ai déjà vu des gens capoter à ce sujet; je n’en suis pas!). Ils peuvent griffer bébé? Oui bien sûr. Ils peuvent me griffer, moi aussi, mais ils ne le font pas! C’est simplement une question de respect élémentaire, et mon enfant apprendra vite comment se comporter, foi de campagnarde! (D’ailleurs un nouveau-né n’a pas la capacité de faire quoi que ce soit pour se mériter un coup de griffe! On parle de mes chats civilisés, après tout, pas d’un matou sauvage enragé et… imaginaire!)
Quand j’entends des histoires (réelles, elles) de gens qui se débarrassent de leurs chats (ou de leur chien, tant qu’à ça) parce qu’un bébé arrive, ça me dit tout ce que j’ai besoin de savoir sur cette personne-là, qui ne sera jamais mon amie. Jamais. (À quoi bon? Si son chat ne pouvait pas lui faire confiance alors qu’elle en était responsable, pourquoi je me croirais à l’abri de ce genre de méchanceté infinie et banale comme son amie? C’est comme croire qu’une amie menteuse ne me mens pas à moi: merci, je l’ai déjà cru et on ne m’y reprendra plus!) C’est rare que mon jugement soit aussi tranché et irréversible, mais voyez-vous, je crois profondément que la façon dont une personne considère et traite les animaux (autres qu’humains — merci de noter que quand je parle d’animaux en excluant les humains, il ne s’agit que d’un raccourci!) en dit plus long que tout. Les gestes d’abandon, de mépris ou de négligence envers un animal me fâchent contre l’humanité entière (maudite espèce qui se croit supérieure mais se garde bien de le démontrer au quotidien!).
Tant qu’à dissiper le mythe, aussi bien en rajouter du côté de la vérité. Avoir des chats à la maison, c’est bon pour la santé humaine! Les gens qui ont des chats courrent moins de risque de souffrir de maladies cardiovasculaires, d’avoir des crises cardiaques ou des AVC, de faire de l’hypertension, d’avoir des problèmes de cholestérol, de stress, de dépression, de solitude ou d’anxiété. Les gens qui ont des chats vivent plus longtemps et visitent leurs médecins moins souvent. Et les enfants? Les enfants qui vivent avec des chats et des chiens courrent moins de risques de développer une allergie. Pas juste aux chats: le risque de toutes les allergies est réduit! Le risque d’asthme? Aussi réduit! (Une source parmi d’autres.)
Comme je t’aprouve!!
Les chats ont toujours fait partie de ma vie et je n’ai même pas eu l’ombre du début de l’idée de m’en défaire quand j’ai été enceinte.
Au contraire ils nous font tellement de bien!
J’en ai la preuve,là,maintenant.Je suis en attente de résultats d’examens .Mon médecin a évoqué le mot qui nous fait tant peur.Alors quand je sens l’angoisse qui monte et grimpe comme une bouffée je m’empresse de prendre et de caresser un des trois copains félins et la boule diminue peu à peu.C’est magique!!!
Quand mon 1er garçon a commencé à se promener à 4 pattes c’est plutôt les chats qu’il fallait protéger quand l’envie lui prenait de leur croquer une patte.Jamais aucun ne s’est défendu et on devait les prendre et les mettre en hauteur ou autrement ils se laissaient faire!
Oh non, pas ce mot-là…! Viiiiiite, une boule de poils qui ronronne! Et justement: la fréquence des ronrons est précisément la bonne pour réparer les os et les tissus! (Magique, tu disais?!)
Oui: protéger les chats contre les enfants, j’ai déjà vu ça. Ici, le bébé sera corrigé, vite et aussi souvent que nécessaire. (Je corrige déjà les chats selon la méthode pour chiens de Cesar Millan et ça fonctionne à merveille, alors pourquoi pas un petit humain?)
Quand Coco d’à peine 4 ans a rencontré mes chats de près, il a coincé mon grand Katcher (RIP) dans un coin et a reçu un coup de griffe. Coco est arrivé en panique: le chat m’a coupé (!) la main, etc. Son père et moi avons dit d’une seule voix: « Que faisais-tu au chat? » (La surprise totale, ça arrête les sanglots exagérés!) C’est notre attitude: c’est pas parce que tu es humain que tu agis bien! 😉
Je sais pas si ce sont les chats responsables de ce que tu décris dans le dernier paragraphe, ou si on observe ça chez les gens qui ont des chats à cause de leur mode de vie et façon de faire en général. (garder un chat à la maison faisant parti d’un ensemble de comportements adoptés par ces personnes et non pas la seule cause).
Tk j’ai toujours ma vieille chatte, arrivée de notre famille 6 ans avant le premier bébé. Si on s’est posé la question à propos de bébé et chat… oui, mais à cause de tout les racontars justement et on s’est dit: « on verra ben en temps et lieu »… parce que pendant la grossesse madame la chatte était colleuse en tabarouette… plus que de coutume!
Une fois bébé arrivé, aucun problème. C’est quand bébé a su marché et que bébé voulait attrapper minou, que la chatte s’en ait éloigné le temps que bébé apprenne (avec notre aide évidemment) comment agir avec minou.
Donc 4 bébés/enfants avec la même chatte et toujours aucun problème!
Pour l’asthme et les allergies, en tout cas, c’est pas mal prouvé. Prouvé aussi qu’avoir un animal de compagnie réduit les risques d’une seconde crise cardiaque, peu importe le mode de vie, etc. Et en fait, je ne vois pas trop quel mode de vie ou habitudes de vie ont en commun les gens qui ont des chats (les chiens, oui, y a plus d’impact… si et seulement si le maître a de l’allure!). La seule cause, je dis pas, par contre!
Si j’arrive ici avec un mini chaton, les chats adultes que j’ai ne lui feront pas le moindre mal! C’est pas parce qu’ils ne sont pas humains qu’ils sont stupides ou méchants (c’est ce que semblent croire les ignorants, qui projettent leurs peurs irrationnelles sur des animaux pourtant beaucoup plus instinctifs qu’eux): ils comprennent parfaitement le concept de « bébé » (= petit, sans défense, et sans doute un peu énervant à la longue, mais…!).
D’ailleurs quand Moocah, puis Esteban et Tao sont arrivés chez nous, ils étaient jeunes et foufous, et ils ont énervé les plus vieux. Se sont fait remettre à leur place et endurer, pas étouffer! 😉
mode de vie c’est par extension…
ça revient à dire ceux qui ont des chats et qui sont capable des les garder jusqu’à leur belle mort (du chat ou de l’humain!!!)… Pas s’en débarrasser (du chat et/ou animal) parce que d’avoir un animal à la maison ne convient plus pour eux.
Je crois qu’on se rejoint dans le fond, mais qu’on l’exprimme différemment.
Ne convient plus… ou ne « fitte » pas avec leur nouveau divan. Oui, ça arrive. Et tant qu’à ça j’aime mieux le savoir, hein: ça m’évite de développer un lien avec cette « personne »-là. (Je suis extrémiste sur ce plan, et je le sais. Extrémiste oui: jamais je ne serais tombée en amour avec un homme qui n’aime pas les chats ou qui y est allergique, jamais! Parce que je posais la question en premier lieu, ce qui me semble pas mal évident. Pas de temps à perdre avec un homme à la base incompatible!)
Effectivement, je pense pas qu’on soit en désaccord! 😉
Je partage;
a) ce que tu écris à propos de l’ignorance. Chez moi on dit qu’il y a 2 sortes de gens; les ignorants et les cons! La première catégorie avance, la 2e stagne 😉 J’espère très fort être dans la 1ère!
b) ce que tu écris à propos des chats et des loupiots humains. Après 4 bébés et des chats… je ne vois vraiment pas où pourrait bien se situer le problème!
Salutations à ta marmaille à poil et à venir!
🙂
Les cons et les ignorants! Oui! C’est exactement ça! 🙂
Vive l’ignorance: elle se soigne!
Le seul problème que je vois entre bébés et chats/chiens, c’est chez les gens qui « se débarrassent » de leurs animaux. Ces gens-là ne sont pas de mon espèce. Comment peut-on être un bon parent quand on a déjà adopté… puis CHOISI DE REJETER? Quand j’adopte, je fais certaines promesses. Si je ne les tenais pas, je ne pourrais pas vivre avec moi-même. L’amour et la responsabilité vont de pair. Pour moi. (Et quelle leçon ça donne aux enfants?! Attention, tiens-toi bien car mon amour est conditionnel? Bravo!)
L’Homme et moi avons tous deux grandis avec des animaux. Nous connaissons la richesse infinie qu’ils ajoutent dans une enfance. Et mon micrococo ou ma micrococotte fréquentera la ferme, comme je le faisais. Veaux, vaches, poules, cochons: hourra!
Pendant que j’écris ces lignes, Tao se tortille à côté de moi, mi-endormi, pour me montrer son bedon et attirer mes caresses! 🙂
Si un citadin avec deux enfants de l’âge préscolaire constate qu’elle n’arrive pas à répondre adéquatement aux besoins de son chien bien-aimé et lui trouve une nouvelle famille en campagne – j’y perçois de l’honnêteté souhaitable.
Pas mal comme l’ignorance que l’on constate et corrige volontiers.
Je ne peux pas être en désaccord: c’est un peu comme ça qu’on a eu Tango, et il est plus heureux ici qu’en ville, et son ancienne famille est heureuse de le savoir et de le voir heureux aussi. Tout le monde y a gagné, en quelque sorte (Tango et nous, surtout!).
(Voir ma réponse à Manon: je sais que je suis extrémiste à ce sujet-là! Pour moi le chien était là avant et c’est à l’humain adulte de s’adapter, point, mais je comprends et sais qu’il y a des situations différentes qui peuvent être réglées par d’autres solutions! Tant qu’on parle pas d’euthanasie par commodité. Parce que là… je mords!)
Mais il y a beaucoup de couples qui ont d’abord un chien, pour se tester en quelque sorte. Ça va bien et ils se disent, ok, on est prêts pour les enfants. Et ensuite ils négligent le chien. C’est une situation que je considère inacceptable (et stupide, pour tout dire). Mais oui, vaut mieux trouver un bon environnement pour le chien que d’apprendre aux enfants qu’un chien, ça se néglige en toute impunité.
Connais-tu une des phrases célèbres de Gandhi?
« On reconnait la grandeur d’une nation par la manière dont elle traite ses animaux »… Le Québec ne va pas fort!
Je suis d’accord avec tout ce qui a été dit ci-haut…
Personnellement, je sais que mon Lukas est encore trop imprévisible pour qu’un bambin gambade ou trottine près de lui. Ce chat est à moitié sauvage et a encore des sautes d’humeurs étranges (genre me sauter dessus pour aucune raison valable)…
Et c’est pour ça que tant que Lukas est dans ma vie (ou tant qu’il n’améliore pas sa sociabilité), je n’aurai pas d’enfant. Il était là avant, je l’ai choisi, à moi d’assumer 🙂
J’ai peu d’expérience avec les chats imprévisibles comme ça (euh… y a des raisons valables de te sauter dessus, toi? ;-), mais j’en ai avec les petits traumatisés, et une thérapie maison à long terme, jumelée à une grande patience, peut faire des miracles. Ma jolie Tasha (RIP) avait été trouvée dehors, alors qu’elle était dégriffée des quatre pattes. La première fois que je l’ai rencontrée, je lui ai montré une balle (de loin!) et… elle s’est enfuie! Des années plus tard, à force de la prendre chaque jour quelques secondes, et de chaque fois la poser doucement, en sûreté, j’ai réussi à obtenir qu’elle ronronne dans mes bras (c’était toute une victoire!). Elle aurait sûrement eu très peur d’un enfant… mais avec le temps…! Allez Lukas, t’es capable de t’assagir!
La fois la plus marquante de son attaque : Lukas fait ses griffes sur le cadre de porte, je ne suis pas d’accord, je l’amène à son arbre à chat…. Il n’est PAS d’accord. Il me mords, premier réflexe de ma part, le prendre par la peau du cou… Mauvais réflexe… J’ai une magnifique cicatrice sur le bras haha
Lukas est un chat de la SPCA (mais c’est un cas spécial, Wolke mon autre chat de la SPCA est parfait!). Pour faire une histoire courte, à son adoption il avait 10 mois et 3 familles derrière lui (j’ai compris assez vite pourquoi!)! Ça fait à peu près 5 mois qu’il est chez moi. Il a fait d’énormes progrès et commence à être plus sociable qu’avant… Dans 10 ans lorsque je serai peut-être être pour un bébé, il va être ok 😉
Pauvre Tasha. De un : dégriffée (quelle aberration!) et de deux abandonnée dehors sans défense 🙁 Une chance qu’elle avait une bonne samaritain! 🙂
En fait le bon Samaritain c’était mon meilleur ami qui l’a adoptée, et/ou une amie-de-mère-d’ami-à-moi, qui l’a trouvée et recueillie!
Mais on (le meilleur ami et moi) a ensuite vécu ensemble et nos chats ont vite formé une fratrie, alors quand j’ai déménagé je les ai tous pris (les deux miens, Milady (RIP) et Rimbaud (RIP), et Tasha)… et lui a adopté une petite éclopée que moi j’avais récupérée après qu’une voiture lui ait passé dessus! (Elle s’en est trrrès bien tirée, et c’était sans doute la plus « sauvage » de nos chats communs. Tiens! tu me fais me souvenir qu’elle m’a déjà mordu le nez, la Bémol (RIP)! Elle était… spéciale. Mettons 😉
Si tu n’as que Lukas (ou plutôt s’il ne t’a!) que depuis 5 mois, alors oui, hein, tous les espoirs sont permis! C’est pas fou, ces tites bêtes-là, hahaha!
Une fois que Rimbaud était hospitalisé et qu’on allait le visiter chaque jour, il y avait deux chatons siamois dans une cage à côté, qui venaient d’être opérés et… dégriffés (juste les pattes de devant, mais quand même). Je les ai vus (et entendus, pauvres petits!) se réveiller et ne pas pouvoir se lever. Atroce n’est pas un mot assez fort. Jamais.
Mais attention, hein, Tasha savait se défendre (avec ses dents!). Elle avait de la voix aussi: je me suis rendu compte un moment donné qu’elle miaulait ses SOS… *avant* que Rimbaud ou Milady ne la tapent (en jouant — et les jeux était égaux)! Elle nous manipulait à merveille 😉
En effet, ceux qui me disent que les chats sont cons et ne comprennent rien à ce que tu leur dit… Ben je leur dis que c’est eux les cons! Lukas comprend très bien. Tsé, il a associé griffé un endroit interdit=avoir de l’attention…
Tu viens de me faire remarquer, les chats dégriffés que j’ai connu étaient tous des grands mordeurs… qui mordaient pour faire mal!
Les miens griffent (pas vraiment!) et mordillent mais pour jouer.
J’ose même pas imaginer les petits siamois! :'( Pauvres petits! Ah, dégriffer les chats, je la comprendrai jamais celle-là… Surtout que les chats savent très bien où faire leur griffe, où ne pas les faire et ne font pas de dommages (sauf Lukas hahaha!).
Oh tu sais, quand Milady était chatonne, elle me regardait bien dans les yeux avant de faire son mauvais coup. Si elle voulait monter voir ma mère, elle griffait le cadre de porte en me fixant. Si je refusais toujours, ça empirait. Je l’ai vue *volontairement* jeter un petit verre par terre (et me regarder ensuite!).
Les chats savent ce qu’ils font. Certains… plus que d’autres!
(Milady m’a griffé au visage une seule fois. Je lui ai soufflé au visage après avoir crié et j’ai re-crié. Elle a déguerpi, on s’est boudées une heure ou deux et à partir de là (elle devait avoir quelques mois à peine), on ne s’est plus jamais disputées!)
Côté chats dégriffés qui mordent, Tasha mangeait (oui…) du carton (des coins de boîtes, ce genre de chose). Le mordillait surtout, j’veux dire, mais… en tout cas. Le résultat, c’était quand même que ses dents étaient extraordinairement propres: le vété n’en revenais pas! Mais quand on y pense, c’est comme si elle avait trouvé moyen de déplacer son instinct des griffes aux dents. Elle les entretenaient.