Les oies blanches, je vous l’ai déjà dit, c’est une affaire de famille. Pris en ville, l’Homme et moi (dès que nous avons eu un véhicule) avons pris l’habitude de prendre un peu d’air pur au printemps (habituellement en avril…) en allant dire un petit bonjour aux oies et aux bernaches qui effectuent leur retour. (J’ai toujours tendances à penser à elles comme à des femelles… jusqu’à ce que je pense à Niels Olgersson et à son jars domestique excentrique, m’enfin… et tant qu’à en parler, aussi bien dire que même Rémi ne m’a jamais tant traumatisée que quand Niels, au retour, redevient humain et ne peut plus communiquer avec les oies; déception épouvantable!)
Alors bref chaque année, on prend le chemin qui mène à Baie-du-Febvre, sur la rive sud du fleuve, où les milliers d’oiseaux font notre bonheur. Ensuite? Ensuite on passe à la rive nord, pour aller à Saint-Barthélémy, voyons! Vous ne connaissez pas? Mais si, pourtant: l’autoroute 40 y passe (sortie 155)! La Société d’ornithologie de Lanaudière y a aménagé la Halte migratoire de Saint-Bartélémy, où une passerelle permet de s’approcher des oiseaux qui ont les pattes dans l’eau. Saint-Barthélémy, c’est un des villages non loin de chez moi que je connais depuis toujours. Au lieu de planifier toute une escapade pour aller admirer la migration des oies et des bernaches, cette année… il suffit de sauter dans la voiture et on s’y trouve en moins de deux (moins de deux… heures, en tout cas!)!
Voir les oies et les bernaches… pourquoi? Ah! Mais pour le plaisir du bruit et du spectacle de centaines de milliers de gros volatiles qui se posent, se nourrissent, jacassent, s’envolent et pirouettent comme des pros! Et d’habitude aussi pour le bonheur de remettre le nez dehors pour se convaincre une fois pour toutes que le printemps reviendra. Disons que cette année, la météo s’est bien amusée, et tout a été chamboulé. L’expédition pour voir la migration requiert habituellement des bottes. Pour se protéger des sols boueux de la rive sud… et de la bonne couche de neige qui reste au même moment sur la rive nord. Ça, c’est la normalité. Cette année, côté nord, tout est sec, et la seule neige qui reste de tous les environs est… dans notre village! Sans blague, on a un vrai petit micro-climat, et peu importe le côté où l’on va, on y rencontrera moins de neige restante que dans nos environs! (Moi, ça me va; si vous pas, direction… les oies!)
hihi, on vient juste d’arriver des îles de berthier…
Moi une branche de ma famille vient de Lanoraie 😉
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