Mon lit… de culture, s’entend! Ah, il y a bientôt un an que je songe au potager 2.0 de cet été! Le temps est doux (mais le risque de gel, pas écarté), les semis poussent, le temps me pousse! Il faut commencer le commencement, acheter du bois (à défaut d’en avoir trouvé de seconde main qui aurait fait l’affaire: on a bien mille planches récupérées des poulaillers, il n’était pas question de cultiver nos légumes dans un environnement potentiellement vraiment toxique (oui bon, ça peut être de l’engrais, mais ça peut aussi faire pourir le tout plus vite que prévu)). L’Homme a sorti sa scie circulaire et mes dessins ont pris forme. Ah oui! Car j’ai passé l’hiver à dessiner des lits de culture, moi madame! Ouste le métrique, ils seront de quatre pieds sur six, ce qui me permettra facilement d’avoir accès à toutes les plantes.
L’idée des lits s’est imposée à moi. Les raisons sont nombreuses: ne pas partir avec des millions de mauvaises herbes, partir d’un terreau qu’on sait exempt de produits chimiques (même biologiques), ne plus autant devoir me pencher, isoler le potager du gazon et des herbes indésirables (parce que volant les nutriments des légumes), faciliter les rotations, faciliter éventuellement l’installation de treillis et tuteurs, obtenir un potager qui pourra s’adapter à nos goûts et à notre terrain, soulever les légumes un peu pour que leur sol se réchauffe plus rapidement (l’an prochain…)…
Mais comme le projet est en un à long terme (j’aurai sûrement de nouvelles idées, mais je me calmerai!), eh bien il requiert du temps pour sa réalisation. N’empêche que voici mon premier lit, assemblé et joli! Bon, l’Homme ronchonnait un peu, les coupes n’étaient pas toutes droites, les planches pas toutes belles… mais imaginez six lits comme celui-ci, débordant de beaux plants de légumes, et venez me dire ensuite que c’est l’esthétique qui prime!
moi je la trouve merveilleuse ta boite. Tu diras à ton homme que c’est l’imperfection qui rend les choses jolies et vivantes!!!
J’ai délaissé cette option chez nous à cause de mon terrain pas assez plat. Avec le temps, le contour de mes roches va se remplir avec le thé des bois, les violettes, les fraisiers. ça nous fait des bancs pour s’assoir aussi.
Ah mais ce qui est vraiment drôle, c’est que je t’envie! Je l’adore, mon lit de culture imparfait (et donc vivant! Bien d’accord!!), mais j’aurais beaucoup aimé avoir un terrain plus boisé, comme le tien! N’empêche que comme on vient d’arriver, ça ferait encore plus de boulot… et ça, non, merci, j’ai tout ce dont j’ai besoin sur ce plan! Mais quand même, j’te dis, je trouve ça génial, tes lits rocheux!
Ici, on a beau être en campagne, le terrain a été utilisé depuis longtemps comme gazonnière (enfin, pas officielle, là, mais eh que ça faisait donc… propre…) puis comme un terrain de banlieue: fleurissons, aménageons. Alors c’est de ça que je pars, pas de rien et pas de la forêt. C’est juste un défi… différent! 🙂
lits rocheux
Tu viens de me les baptiser!!! Je cherchais un nom justement pour les décrire!!!
Wouhou! Occupation: marraine de lits rocheux! 🙂
Il y a de la neige aujourd’hui dans votre douce campagne ? Ici, en ville (Montréal), il neige depuis 8h ce matin – pas de façon continue et pas d’accumulation non plus ; ça fond aussitôt que ça touche le sol.
Eh bien non! Que du froid et beaucoup de vent, mais pas de flocon! Quand j’ai vu hier qu’on annonçait jusqu’à 20 cm pour Mont-Laurier (bien plus au nard, mais quand même), je me suis dit « ça y est, on va y goûter », mais pas du tout! Espérons… qu’il fera assez froid pour décimer la génération de petites mouches noires qui faisait son arrivée la semaine passée!
Pour nous ce sera potager 1.0.
Pas trop trop métrique moi non plus.
Le jardin aura 40pi x 40 pi.
Au coeur duquel trônera MA serre de 14pi x 20pi.
Et avec ça, 12pi x 20pi pour les fraises, bleuets et tutti quanti.
Et finalement 8-9 rangées de treillis de 15-20 pi de longs pour les framboises, kiwis et vignes à raisins.
Ça fait presque 3 ans qu’on le rêve ce jardin-là!
La serre va être finie plus tard dans l’année, de même que les treillis et bacs à fraises.
Donc pour cette année, je me contente de bacs de fines herbes et du jardin pour mes plantations.
Mais l’an prochain… Harvest Festival!!!
Même mes semis sont excités!
Wow! Excitant! Tiens-nous au courant!
Mais ça te fait beaucoup de fruitiers… tu n’as pas comme gourou Larry Hodgson, c’est clair! 😉
Il n’aime pas les fruitiers, Larry Hodgson?
J’ai du loupé ça…
Me semble qu’il n’aime pas le travail archarné que les gens font avec les fruitiers… Mais les fraises, c’est quasi sauvage… ça envahit partout… c’est pas bon pour les paresseux dans le fond.
Moi j’ai quand même planté pommier, poirier, cerisier et prunier cette année…
Mais je garde à l’esprit qu’ils produiront « peut-être » moins si je ne les taille pas à tout bout de champs!!!
Je vous le cite:
Page 125 des 1500 trucs du jardinier paresseux:
Fruitiers
Une culture exigeante
252. Le conseil no un: laissez les fruitiers aux autres!
Vous voulez une excellente récolte de fruits charnus et sucrés tous les ans? Achetez-les au marché! En effet, s’il y a bien quelque chose dont le jardinier amateur peut se passer, c’est toutes les complications inhérentes à la culture des fruitiers. Gels tardifs, pluies hors de la floraison, sécheresse, insectes, maladies: tout semble s’acharner sur les fruitiers. Et prévenir tous ces problèmes demandera beaucoup de votre temps. Donc, très honnêtement, le vrai jardinier paresseux évitera la plupart des fruitiers comme la peste.
Il poursuit ensuite en répétant son conseil numéro un, puis en ajoutant que si on y tient mordicus, il faut planter des variétés reconnues comme étant résistantes aux insectes et aux maladies.
Remarquez que j’ai ici des mûriers, un cerisier et maintenant un prunier (s’il survit…). Mais bon, sauf pour les mûriers, je ne m’attends à aucune production et je n’hésiterai pas à couper au besoin.
Je suis une jardinière semi-paresseuse.
Je suis du genre : Vive les plantes libres!
Je ne m’attend pas à une production du tonnerre, c’est surtout pour le plaisir.
Et les fleurs parfumées au printemps.
Et puis, il faut que je m’occupe si je ne veux pas devenir complètement barge…
Vous êtes rapide sur le piton, en tout cas! Hihi!
Merci pour les explications!
Bonne journée!
Ah mais moi aussi, je dis vive les plantes libres… mais vive la campagnarde libre aussi! 🙂
(et faire la guerre aux insectes et aux maladies, ouf, l’idée même me pèse!)
J’avertis, hein, je ne décourage pas! Moi… je cherche à me désoccuper, pas le contraire! Si je voulais vraiment désherber toutes les plates-bandes ici, j’en aurais jusqu’à novembre, alors…
🙂
Mais justement, je ne veux décourager personne: faut bien que quelqu’un les cultive, ces fruits que Larry m’envoie acheter au marché! Hé!
Tu sais, avec la variété d’arbres par chez moi… je me demande si je vais avoir tant de problème que ça avec mes fruitiers!!! Pis si j’essais pas, je le saurai pas!
J’adore ton gourou, mais pour les arbres et le terrain plus campagnard que banlieusard, je me demande à quel point il faut s’y fier…
Je ne pense pas non plus qu’il parlait des fraisiers, ou mêmes des plants de bleuets, de framboises ou de mûres — vraiment des ARBRES fruitiers. Et que je sache, c’est mondialement que la culture des fruitiers requiert (ok, on peut vraiment discuter de la Nécessité! J’y crois pas beaucoup, c’est plutôt un raccourci) des pesticides et herbicides… Et les pommiers ont bien des problèmes, non?
D’un autre côté je vous donne là un bon argument: s’il y a des pesticides sur vos fruits, vous le SAUREZ! Ça compte, ça! 🙂
(Et moi je rêve de kiwis, hein, alors je peux très bien parler à travers mon chapeau!)
les pommiers ça poussent aussi dans le fosset en Estrie!!!
Par ici il y en a un en bordure de route, proche d’un champs (pas de maison dans ce coin-là) à un peu moins d’un km de chez moi…
Alors…
Oui ça pousse, mais si ça attire les insectes ou les maladies…? M’enfin fais tous les essais que tu veux et parle-nous-en, hein! 🙂
(Chez moi petite, un pommier a attiré… une grosse chicane avec un voisin. J’en suis restée traumatisée! Mais pas au point de refuser les fruitiers pour ça, hein!)
Oh, pour les pommiers/pommetiers: les fruits tombés par terre fermentent… assez pour saouler un chien qui les boufferait, parole d’Homme qui a vu sa pitoune d’enfance chanceler sur ses pattes!