Je vous ai parlé du lièvre d’Amérique. Eh bien dans mon Guide to Animal Tracking and Behavior, j’ai appris deux petits détails… qui me sont restés en tête (et là, je suis désolée: il me faut les partager. Oui, désolée. Vous verrez pourquoi…). On apprend la chose à la page 175 de l’édition que j’ai, et je vous en offre une traduction libre. Il y a d’abord une question de défécation, et ensuite une question d’accouplement.
Le lièvre d’Amérique produit deux sortes de fientes: une boulette dure et ronde, et une plus molle, couverte de mucus. Les boulettes molles sont évacuées durant le jour, et le lièvre les réingurgite en les prenant directement de son anus. Les boulettes sont riches en protéines et en vitamines du complexe B. En les réingurgitant, le lièvre tire une valeur nutritive additionnelle de sa nourriture.
C’est du joli, non? Avis aux âmes sensibles: je crois que ce qui suit est… pire.
Le lièvre d’Amérique pratique certaines activités précopulatoires peu communes. Celles-ci comprennent l’approche de la femelle par le mâle, qui la renifle. Les deux lièvres sautent ensuite, en alternance, l’un par-dessus l’autre et, au vol, urinent sur celui qui se trouvent dessous. Tant le mâle que la femelle procèdent aux sauts et à la miction, sans ordre prédéfini. Parfois, tandis qu’un lièvre saute, l’autre court pour se placer en dessous.
Voilà. Je ne pouvais pas garder ça pour moi.
Ha bon.Y a pas que les humains qui ont des moeurs particulières??!!
Ce qui suit est sans rapport mais il faut que je le raconte:
Vendredi soir passé,l’Homme et moi étions assis sur la véranda arrière quand j’ai entendu un cri d’oiseau inusité.Je me suis retournée et j’ai entendu encore le même cri puis j’ai vu émerger 4 grandes silhouettes en vol.Je dis:Tiens des grands hérons.Mais immédiatement j’ai réalisé que je me trompais car ils n’avaient pas le cou replié comme des hérons en vol.Je crois bien qu’on a vu 4 grues du Canada!!!C’est leur cri qui m’a aiguillée vers cette identification.Après être allée sur un site de chants et cris d’oiseaux je pense pas m’être trompée.Comme c’est excitant de voir encore du nouveau après 32 ans au même endroit!
Wow! Génial!
En passant près du lac Saint-Pierre, l’Homme en voit parfois, des grues. Mais jamais si près de chez nous!
Pour les heum… défécation, je crois bien que les lapins font la même chose, non?
Y’a des jours comme ça, où on apprend des choses, et on n’arrive plus à les oublier, même si on voudrait peut-être bien… 😉
Vraiment, pour les lapins? Et les gens ont ça comme animal de compagnie, en liberté dans la maison? Oyoyoye. Ici j’imagine le bordel avec le chien qui veut goûter…
Oui bon… les nôtres de lapin… on les bouffe en fait!
J’imagine que c’est dans ce but qu’on en avait aussi quand j’étais petite, mais pour une raison que j’ignore, ça n’est jamais arrivé. Et honnêtement je serais pas capable. Ni de les tuer, ni de les faire tuer, ni de les manger. Je m’attache. Les poules que je veux un jour, c’est vraiment pour les oeufs, pas pour la chair. (En fait c’est vraiment incongru que je ne sois pas végétarienne…)
C’est Monsieur Marmotte qui se charge de les abattre. (Le premier est toujours plus difficile! 😉 )
Moi je lave, je pèse, j’étiquette et j’emballe.
Personnellement, je suis en paix avec mon côté carnivore dans le sens où je mange somme toute assez peu de viande et que je suis bien conciente du fait qu’il faille tuer un animal. Que la viande ne naît pas viande.
Et à ceux qui trouvent qu’un lapin c’est trop mignon pour être mangé… je réponds qu’il n’ont pas souvent croisé de veau, d’agneau ou de poussin!
Cela dit, le végétarisme à temps partiel est un concept qui me plaît bien.
Ouan, ben… justement y a beaucoup de types de viandes que je ne mange pas, dont l’agneau et le veau (mais oui je mange de la vache – y a un paradoxe mais y aussi une grosse différence de conditions de vie entre les deux animaux). Pas grand chose à voir avec le côté cute de la chose. D’autres raisons, nombreuses et variées selon de quel animal on parle.
M’enfin, j’en suis pas à un paradoxe près, et c’est pas certain que j’aie assez d’une vie pour venir à bout de tous. Un truc à la fois!
Toute la viande que je consomme est produite au Québec (voire dans Lanaudière, ou chez nous quand c’est possible). J’avais envie de le préciser!
And this year, the Paradoxal Cup goes to…
(roulement de tambour)
Vieux Bandit!!!!
Impressionnant!
Moi vraiment je suis pas rendue là. Je trouve encore très complexe et ardu de planifier les repas d’avance — suffisamment pour réussir, par exemple, à m’approvisionner localement uniquement. Entre mes 40 heures de boulot, la promenade quotidienne du chien, les soins aux chats, les repas, le potager et le terrain… ça me laisse pas grand chose. Et toute course à faire exige un long voyage (encore là, 45 minutes aller-retour sans compter le temps de magasinage, ça ne me donne accès qu’à très peu de magasins! Une fruiterie ouverte 6 mois par an, une petite boucherie (mais attention, pas du même côté que la fruiterie, donc si j’avais besoin des deux on doublerait le temps de voyagement, l’essence, etc.!), un magasin d’aliments naturels qui fait pitié et sinon, grandes chaînes d’épicerie qui offrent somme toute peu de produits locaux. La boulangerie qui avait ouvert… a fermé.)
Si je veux un truc précis… si j’y tiens vraiment… une journée entière peut y passer (et ça, ça coûte vraiment cher!).
Et même si je ne veux pas refuser de prix… non, je pense pas en mériter pour mes paradoxes. Considérant que la majorité des gens ne pensent même pas une seconde à ces questions-là… voilà.
Ping :Visites de lièvre(s) — Les campagnonades