Appelez-moi gaga si vous voulez, mais quand la grosse boîte du deuxième siège d’auto (pour les non-parents: juste une question de taille/poids; ils passent à un siège d’enfant d’allure ordinaire après l’espèce de coquille super pratique mais encombrante que vous voyez au bout de nos bras ou juchée sur une poussette-système-de-voyage-pour-loupiot), il n’était pas question de la recycler. Elle a atterri, ouverture sur le côté, au beau milieu du salon, et est devenue ramasse-balles. Mais. Mais j’ai vu une idée de cabanes en carton dans un magazine (pas vraiment comme sur l’image, mais!) et j’ai gardé l’image comme source d’inspiration.
Et j’ai aussi des… antécédents. Voyez-vous, j’ai déjà passé bien des heures, bien du carton-mousse (du bon vieux foam core, là!), bien des lames de couteau tout usage et bien des rouleaux de ruban pour conduits (ben oui, du super duct tape (oui bon parfois ma solution universelle de colle chaude ne règle pas tout, mais la fois dont je vous parle il y en avait aussi, et beaucoup!)) pour fabriquer deux (pas une, non!) cabanes rouges avec toît noir amovible pour mes chats, avec entre les deux un tunnel, rien que ça. (Maintenant que je repense à mes priorités, je vois que oui, j’aurais pu avoir de meilleures notes dans mes cours de droit. Mais ça aurait grugé mon plaisir! (Et mon envie de vivre, mais ça… c’est une autre histoire!))
Un bon jour, donc, la culpabilité s’est mise à me tenailler. Les chats avaient eu leurs cabanes, eux… Et puis je peux aussi regarder le salon avec un iota d’objectivité de temps à autre et… comment vous faire comprendre à quel point c’était (plus) laid… avant, avec la boîte sur le côté, qui prenait plein de place entre deux chaises?
Et hop, j’ai attrapé la grosse roulette de duct tape et l’exacto et shlick shlack patatrak, voici voilà, cabane en carton pour mamzelle! Joli? Que nenni! Mais de un j’ai pas grand temps et de deux… j’ai pas fini! Aussi? Le look, la puce s’en fout!
Cool! Mais il faut pas arrêter là, ce n’est qu’un début; ce n’est qu’un tour du château. Il faut faire les 3 autres, les murs, le petit village, l’étable (pour le chien-cheval), la ferme, ensuite un tapis spray-painted vert pour le forêt, un petit chemin pour les chariots…
And « shlick shlack patatrack » is something a dark wizard would say before turning you into a duck.
Ça s’en vient, c’est sûr! Suffit de trouver les boîtes!
Also, I’m not telling you what I turn people into. 😉
Je pense que ces cabanes représentent les plus beaux souvenirs de petite enfance de mes monstres. Et dans des boîtes de kleenex ils faisaient des maisons pour les chats… et puis l’été ils empilaient les parasols et faisaient des murs avec des serviettes de plage… et en hiver ils se construisaient des igloos…
La maison en « carton » est un très long passage obligé qui fait partie du plaisir de s’amuser.
Manifestement, c’est le cas chez toi aussi!
Ah chez nous on avait (fin des années 1970) des espèces de fauteuils en shaggy blanc (pourquoi ai-je cru bon de dire quelle époque c’était?) que je pouvais mettre sur le côté, c’était GÉNIAL pour les cabanes (suffit d’un drap!).
Et j’avais comme jouet un truc vraiment magique et tout simple: de grosses briques en carton (l’intérieur était un peu comme les caisses de la SAQ, des cartons imbriqués les uns dans les autre spour que ça soit robuste). Y a rien là? J’ai fait mille affaires avec ça!
Je suis très réfractaire à certaines affaires (les gadgets, les trucs qui se branchent, les trucs à écrans…) pour les enfants, mais côté imagination, je n’ai pas beaucoup de limites. Ma cuisine est jonchée de casseroles, les murs ont des traces de craie, mes entonnoirs pour les conserves servent de chapeau, et y a des MegaBlok dans mon wok. Tant que ça vient d’elle, que ça la garde active, que ça la fait penser et que ça l’amuse, je n’ai pas de problème avec ça!
Coudonc; on habite tu la même maison?!
La mienne est remplie de ces traces indélébiles… multipliées (exponentiellement!) par 4!
😀
Moi aussi j’avais le droit de vider les armoires pendant que ma mère cuisinait. Le résultat c’est quand même que je connais mon chemin dans une cuisine! 🙂
traces indélébiles? pas possible!
hum, même pas une semaine après avoir peinturé un mur évidemment!
Et que dire des murs des chambres des coco et cocottes… une murale, une méga murale! lol
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Moi je me rappelle les belles grosse et grande boite de quand on a reçu un frigo et un congélo. houla le plaisir de la GROSSE cabane!!!
Ah ça, par contre, non. J’avais dessiné sur un mur fraîchement peint, mais j’ai bien expliqué à ma mère que c’était pas moi, mais bien Partin, un de mes amis imaginaires. Elle m’a donné une guenille et m’a dit de dire à Partin de nettoyer. Il l’a fait. Pendant que je le sermonnais.
Mais je pense que le bas (de moins en moins bas avec les ans, je sais) des murs du sous-sol lui sera volontairement offert. Question de canaliser ses envies! 🙂
hum ici même si on a demandé au bébittologue de dire à Petit castor (son imaginaire copain avec Cracra) de nettoyer… ben le résultat c’est qu’il y a encore des traces qui sont restées (« fainted ») pâlottes, mais qui sont là!
Moi j’avais subtilisé (heu pris possession) d’un morceau de mélamine dans les retailles de bricolage à mon père. C’était MA PLANCHE. Là-dessus je faisais tout plein de grafitti. Elle a déménagée avec moi souvent. Mon chum l’a connu aussi MA planche. Mais je m’en suis départie un jour lors de notre dernier déménagement. Même mon chum a été surpris de ça.
Devine quoi? Depuis l’été dernier les enfants ont maintenant chacun LEUR planche pour graffitter 😉
C’est cool ça!
Moi des planches, j’en ai eu! Et des murs aussi (ado). Et accès à toutes sortes de peintures. La quantité de fournitures de bricolage qu’on a ici… phénoménale. J’ai hâte que la puce tombe là-dedans!