Journée froide et pluvieuse d’octobre (non elles n’ont pas toutes été telles mais… on le dirait à me lire!), direction le Marché Godefroy, juste de l’autre côté (pour nous) du point de Trois-Rivières. Évidemment je vous en parle au moment où l’endroit va bientôt fermer pour l’hiver (ah mais pas vraiment: allez voir plus bas ce que m’apprend Sophie dans les commentaires!), mais justement, ça vous permettra d’y penser jusqu’au printemps!
Je ne savais pas à quoi m’attendre: mes expériences de marchés sont assez diversifiées, du marché Jean-Talon où l’Homme et moi nous rejoignions pour faire nos courses au petit (mais vaillant) marché du stationnement de l’église à Yamachiche (où on trouve certains des mêmes producteurs qu’au marché Godefroy, ai-je cru remarquer; c’est dire qu’il vaut aussi le détour!). Eh bien il a un toît, le marché Godefroy! (Une chance: pluie et puce, pas si bon ménage finalement! Une chance qu’elle était dans le porte-bébé (maintenant que j’y pense, c’était la première pluis froide d’automne; elle est mieux équipée depuis!)) Et voici nos coups de coeur de ce jour-là au marché Godefroy!
- D’abord les canneberges fraîches. Dix dollars pour un gros sac (qui contenait 10 tasses de fruits). L’Homme en a apporté un à son père (avec qui on pratique un échange savoureux de plats et de conserve): une petite pensée qui risque de revenir sous forme de gelée, c’est pas magique, ça?
- Du miel de canneberges, fleurs sauvages et sarrazin. Parce qu’on aime le miel, chez nous!
- Du miel crémeux aux cannberges (rose, rose, roooose!). Parce qu’il est rose! Non mais!
- Et surtout, surtout, les produits de Pampille et Barbichette. Le fromage de chèvre en grains est un régal surprenant, blanc et non gras sur les doigts, dé-li-cieux. Les Boules de neige dans l’huile de pépins de raisin, ma fille en mangerait tout le temps (moi aussi). D’ailleurs elle pourrait aussi en vendre, installée devant le stand à dévorer et à redemander, la bouche toute crémeuse. Le camembert, mioum! Une belle découverte que cette fromagerie! (Dont on peut se procurer les produits ailleurs aussi!)
(Par hasard j’ai tout récemment lu un truc au sujet du fromage de chèvre. Il paraît que ce goût de chèvre que certains n’aiment pas et qu’on ne trouve pas du tout, mais vraiment pas, dans les fromages dont je vous parle ici, serait dû à une manipulation excessive ou brusque du lait au moment de la fabrication. Le lait de chèvre doit être versé avec douceur, d’une hauteur pas trop élevée, etc.! Jamais je n’aurais pensé que ce genre de manipulation avait un effet sur la saveur finale… de quoi que ce soit! J’pense que je vais me mettre à dire des mots doux à ma pâte à pain, des fois que…!)
Le marché Godefroy, version « virtuelle » s’ouvre quand le chapiteau se ferme. On passe la commande sur leur site internet et on passe la chercher au chapiteau (ou à un autre des points de vente disponible) le jeudi soir. Un peu dans le même principe que l’Écomarché de Trois-Rivières (si vous ne connaissez pas, c’est un must pour le « local » : http://www.ecomarche.ca ).
Mais c’est génial! Merci pour ces renseignements, Sophie!
(Côté local c’est quand même tout un voyage pour moi (c’est pourquoi on n’avait jamais été au Marché), qui suis à 45 minutes de Trois-Rivières, mais pour une occasion spéciale ou si j’ai à y aller de toute façon…!)