Quand un voisin (enfin, quelqu’un du coin…) m’a parlé d’un couple de merlebleus qui fréquentait son jardin, j’ai cru qu’il parlait de merles… bleus. Oui bon, j’arrive ignorante, mais je n’entends pas le rester, et rien de mieux pour piquer ma curiosité comme insérer ici et là le mot bleu! J’ai tâché de ne pas avoir l’air trop nouille, et je suis retournée chez moi en répétant merlebleumerlebleumerlebleu pour me précipiter dès mon arrivée sur mes livres d’ornithologie. Merle, merle… Merlebleu de l’Est! (Sialia sialis, Eastern bluebird) À la fin août, surprise: une famille de merlebleus a adopté notre terrain comme mangeoire et parc récréatif. C’était avant de partir vers le sud des États-Unis ou le Mexique, où ils passent l’hiver (snif: ils seraient si beaux à côté des geais bleus sur le blanc de la neige!). Ah, mais c’est que le merlebleu se nourrit de toutes sortes d’insectes et de chenilles! (Plein de détails ici)
Voici son chant (qui a fait réagir Esteban ici, qui étrangement semblait soupçonner le chien de quelque méfait…). Il niche dans les cavités naturelles, des piquets de clôture, des troncs d’arbres… et aime précisément ce qu’on trouve chez moi: des terres agricoles, des bordures boisées et des espaces ouverts mais dotés de perchoirs. La population a beaucoup baissé il y a quelques décennies à cause d’hivers froids, de la disparition des clôtures et des arbres morts et de la concurrence que lui font l’étourneau sansonnet et le moineau domestique, mais elle remonte aujourd’hui grâce aux efforts déployés. Vous voulez participer et lui offrir un nichoir? Génial: j’ai pour vous un lien vers un PDF qui vous dira tout!
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