Au tout début de juin, mon Homme a eu le grand bonheur de trouver sa première morille (Morchella esculenta, yellow morel) fraîche. Il y a quatre ans, il y en a eu une sous un mélèze, mais nous l’avons trouvée trop tard: nous venions de déménager et ne connaissions vraiment pas les champignons. Depuis ce temps notre bibliothèque s’est enrichie de quelques livres de mycologie, et mon Homme en a développé une passion. Je ne vous en ai pas vraiment encore parlé, mais pourtant j’ai dans un vaisselier fermé de nombreux pots de champignons déshydratés très bien identifiés, que j’utilise dans les plats de pâtes ou sur les pizzas. Le choix est varié mais le résultat toujours savoureux. Et chez nous, on aiiiime les champignons!
Depuis quatre ans donc, et de plus en plus frénétiquement chaque année, mon Homme part à la fin du printemps à la quête de la fameuse morille. Il parcourt des kilomètres en s’usant les yeux à scruter le sol forestier. Il vérifie et contrevérifie les bouquins d’experts en mycologie… et constate qu’on dirait parfois que les experts écrivent leurs livres en s’assurant de fausser les données en ce qui concerne les lieux de récolte pour que personne d’autre ne trouve quoi que ce soit. Je lui dis que non, que l’un en trouve sous ses chênes et écrit donc que c’est sous les chênes qu’on en trouve. Un autre, ce sera sous les peupliers et c’erst ce qu’il écrira. Résultat, mon Homme cherche ses morilles en vain, envers et contre-tous.
Eh bien si un jour mon Homme écrit un livre de mycologie, vous pourrez y lire sa vérité. Les morilles, ça pousse sous et à travers une grille de drainage, devant les garages domestiques. Quin. Bonne chance avec ça! 🙂
d’autre disent que c’est « proche de vieille fondation » ou bien là où on a poser du ciment ou de la chaux…
ça aide à donner un pH du sol favorable à la fructification de la morille 😉
c’est le « côté rationnel » de la chose… comme pour une morille de feu…
en passant, bravo à monsieur ton chum 🙂
Non mais Manon… y a pas de terre là! Y a juste des miettes qui tombent de temps en temps, des aiguilles de pin et des vieilles herbes mortes! Et des gens pa sloin ont brûlé leur terrain. Zéro morille depuis (non mais je jette un coup d’oeil, hein!). Bref… aucune règle ne semble tenir.
là où ma fille à trouvé sa morille l’an dernier ya pas épais de terre non plus… que le peu d’hummus qui arrive à s’y accumuler à cause des feuilles mortes. Dessous c’est un gros maudit cap rocheux (à découvert à quelques pieds de là) qui fait une superficie au moins grande comme la maison…
Le champi pour fructifier, il a pas besoin de beaucoup de terre, juste les bonne condition et que son fil de mycélium se rende à cet endroit précis.
Le fameux garage domestique doit bien avoir une quelconque dalle de béton (matériau poreux qu’on se le rappel et qui contient souvent de la chaux)
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Les morille de feu (de forêt) c’est assez bien connu vieux bandit. Juste à googler et tu verras. Mais c’est pas parce qu’on brûle un terrain qu’on y trouvera absolument des morilles l’année d’ensuite.
Ça doit faire trois ans, et il n’y avait vraiment aucune raison de faire ce qu’ils ont fait (brûlis étrange) à part ça, donc j’ai regardé (le sachant, pour les morilles et le feu). Je savais évidemment que rien n’était garanti. Mais non, ils ont juste enlaidi le paysage pour rien, que je sache.
Quant au garage, oui, y a dalle 😉
y’aura toujours des raisons étranges qui nous échappent pour ce que d’autres font…
C’était peut-être pas étrange pour eux!
Justement j’y repensais et dans ce cas précis… quelqu’un aurait acheté un lance-flammes et voulu l’essayer que c’est pas d’autre chose que ça aurait eu l’air! (C’est un terrain de villégiature, pas des « locals », donc ce que je devine vaut plus cher, hahahaha!)
Et pis « pas étrange pour eux » ne veut pas dire « intelligent, sain, ou logique ». Ce sont les décharges sauvages en nature qui me le font dire. Entre autres.
oh j’ai pas dit « intelligent, sain » ou logique »….
juste pas la même logique, le même raisonnement.
je suis pas allée plus loin 😉
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ici aussi on a eu un truc étrange sur le terrain d’à côté ya quelques années (avec un gros feu dans la forêt)… depuis niet.
Je crois que c’est une question de conjoncture et de projet tombé à l’eau pour une quelconque raison.
Mmmmmmm. Champignons.
Je crois sincèrement que la vivre sans champignons, ce n’est rien d’autre que survivre. 😉
(Il y a un «la» par rapport dans mon message 😛 )
((Et un «par» qui a remplacé un «pas» dans le suivant. Il faut vraiment que j’aille me coucher.))
Le chanceux! Moi j’ai eu beau scruter et rescruter, pas de morilles cette année, ce sera pour une autre fois! : )