Avec un peu de retard (hé, oh, j’ai déménagé, moi!), il me faut vous parler de Normal, roman d’Alain Cliche paru ce printemps. Autant tout vous dire, Alain et moi sommes amis depuis… tiens, ça commence à faire longtemps! Quand je l’ai rencontré, j’écrivais, il faisait de la pub. Maintenant, je travaille souvent pour des boîtes de pub et il écrit! Mais je simplifie, car déjà à l’époque il rédigeait une première version de Normal, que j’ai eu la chance de lire comme quelques autres depuis. Et j’ai eu le privilège de participer à la relecture de ce roman comme de son premier. Bref pour l’objectivité, il faudra repasser (et pour la campagnarde, il faudra re-re-re-lire, car je mélange différentes moutures et anecdotes)!
Le lancement du livre a eu lieu à Québec une soirée (je l’ai manqué) et à Montréal le lendemain. Victor-Lévy Beaulieu, en son rôle d’éditeur, n’y était pas, pour cause de mise bas des brebis (si je ne m’abuse), mais avait envoyé à lire un petit mot qui parlait de ses chats, de ses chiens et du reste de sa ménagerie. Il n’en fallait évidemment pas davantage pour me convaincre de son talent (oui bon j’avoue honteusement n’avoir rien lu de lui de plus long qu’une lettre dans un journal…). Tout ça semble déjà loin, et c’est là le drame: un livre, au Québec, c’est un papillon précieux et éphémère, que les journaux oublient après une semaine et les libraires bien vite ensuite (sachant le temps qui est consacré à l’oeuvre avant sa parution, ça me crève le coeur). Normal est offert par l’entremise de Place du livre: profitez-en!
Pour vous donner le goût de lire Normal, regardez cette entrevue de Matthieu Dugal avec l’auteur pour l’émission Les éclectiks du canal VOX. À part le micro dans la main, j’y reconnais mon ami: pieds nus, le ricanement jamais loin, le t-shirt mordant, l’écoute et la volonté d’être bien compris. Une défonce monumentale, qu’il dit. C’est de ça que parle son roman, et de bien plus encore. Son sujet? Une tranche de vie ponctuée de musique. Mais une tranche de vie que vous ne connaissez probablement pas (et que de toute façon vous n’avez pas vécue comme ça): l’époque punk (mais… vraiment punk, c’est à dire qu’on ne parle pas tant de mohawk orange et bleu que de révolte globale et puissante, d’un style de vie plutôt que d’une mode) à Québec (enfin, pas seulement… merde, Alain, c’est pas facile de décrire ton roman!). C’est un univers, voilà. Plongez-y.
L’autre roman sur la photo, c’est Accro vinyle, le premier roman d’Alain, et j’en ai parlé ailleurs. Je vous les recommande tous les deux, pour une évasion intimiste dans un monde autre mais pourtant authentique.
Ping :Normal (ah oui, vraiment?) « AlainCliche
merci de nous avoir fait connaitre cet auteur et ses romans. tu m’as donner le gout de plonger dans cet univers.
Super! Et il blogue maintenant: http://alaincliche.wordpress.com/
cool :)…et il prépare un documentaire sur le mouvement punk au québec…je vais suivre ça c’est sûr 🙂
c’était mon anniversaire la semaine passée, et d’habitudes je demande toujours à mon chum de vivre une expérience, car je n’aime pas ça recevoir du matériel…mais cette année je fais exception, je lui ai demandé de me commander les livres d’Alain Cliche ! j’ai bien hâte de voir leurs binettes dans mon boîte aux lettres 🙂
Ah mais des livres… c’est plus que du matériel! 🙂
Joyeux anniversaire!
merci 🙂 ouais je sais les livres c’est une classe à part…mais si je me surveille pas il va y en avoir partout…c’est de famille 😛
Euh… je suis très mal placée pour faire un commentaire! 🙂