Depuis plusieurs semaines, j’ai une nouvelle habitude. Après ma journée de travail (enfin, vous voyez ce que je veux dire – j’ai commencé ça avant la crise actuelle), je m’installe au salon pour lire un peu (rien de nouveau là), mais avant, je rafraîchis deux pages Web, celle du poème du jour (en anglais) de la Poetry Foundation, et celle du poème au hasard des Voix de la poésie (en français ou en anglais). Et puis je les lis. C’est tout.
Ça me permet de découvrir des poètes, mais aussi des univers, que je n’aurais peut-être jamais découverts autrement. Des auteurs, autrices, des Caraïbes, des États-Unis, d’ici, des gens qu’on dit issus de la diversité (on veut dire que lire des Blancs privilégiés, ça suffit un peu, oui?). Je passe quelques minutes ailleurs. Confinés chez nous comme nous le sommes présentement… ça fait un bien fou de s’évader vers un ailleurs poétique.