Ornements en pâte à sel

(Ce billet fait partie d’une petite série sur les bricolages de Noël réalisés dans notre atelier de lutins chez nous cette année…)

La pâte à sel, pour moi, évoquait jusqu’à récemment une seule chose, et cette chose était infiniment quétaine. Il s’agissait d’un bonhomme (une bonnefemme? Y en avait-il deux?) en pâte à sel, super ouvragé et tout, qui ornait un mur de la cuisine de notre appartement de Ville Saint-Laurent (les articles qui parlent de logements tout croches pour nouveaux arrivants, de béton qui tombe sur le monde dans les stationnement? Ce quartier-là, oui!). Bref… euh… ouache? Ha. Mais Jean Van’t Hul (et The Artful Parent et The Artful Year, ses livres) m’a convaincue de sortir mes emporte-pièce. Et on s’est amusées!
Pour faire la pâte à sel, il faut 4 tasses de farine et 1 tasse de sel. On ajoute 1,5 tasse d’eau froide, et un peu plus au besoin, un peu à la fois. Ça se garde au réfrigérateur dans un sac de plastique. Ensuite il suffit d’abaisser comme une pâte à tarte et d’utiliser des emporte-pièces. Pour le trou, requis pour accrocher ensuite, une paille jetable fait le travail (j’ai coupé les nôtres en morceaux pour qu’elles servent à plusieurs trous). Ensuite on cuit 2-3 heures à 275 jusqu’à ce que la pâte ait durci et doré mais pas bruni, et on laisse refroidir.

Ensuite on peut décorer comme on veut. Ici cette année, avec des Sharpies, de la gouache, de l’acrylique brillante et translucide.
Et des deux côtés, puisqu’on voulait les accrocher.
Il y a un beau potentiel avec ce matériau, finalement, ça m’a étonnée et ravie.
On refera, c’est certain. Avec variantes, car j’ai gardé plusieurs inspirations et idées en réserve.
(Les bricolages de cette année m’ont aussi vraiment donné envie d’avoir plein d’autres emporte-pièces, plein… Misère…)