Au moment de chercher des têtes de violon, il me fallait identifier la matteucie fougère à l’autruche. Or quand on se met à fouiller pour trouver des fougères, on ne tombe pas que sur la bonne, l’espérée, la délectable. On tombe aussi sur des fougères naissantes différentes, comme celle-ci, l’osmonde cannelle (Osmunda cinnamomea, cinnamon fern). Pour ne pas s’y tromper, c’est facile (du moins à ce moment!): voyez comme l’osmonde cannelle est d’abord velue, laineuse. Z’avez envie de manger ça, vous? Eh bien pourtant certains la dégustent, l’osmonde cannelle, même s’l paraît que ses crosses sont plutôt amères!
Ce sont les frondes fertiles, poussant au milieu du plant, qui lui donnent son nom, car elles ont une couleur et une allure qui rappellent les bâtons de cannelle (oui bon évidemment on ne les voit pas ici: j’ai pris mes photos au début mai! Regardez donc plutôt ici.). C’est une fougère indigène, que l’on peut utiliser au jardin (je ne vois rien en ligne qui me fasse croire que la récolte en nature soit interdite ou que la plante soit menacée; j’imagine qu’on la vend également en jardinerie) comme une vivace de zone 3 (elle sera plus petite au soleil).
Si je suis maintenant capable d’identifier deux sortes de fougères, je ne m’enflerai pas la tête avec ça, car il en existe, sur Terre… environ 11 000 espèces! Eh oui, dont 122 au Canada et 75 au Québec! (Source)
La frondes cannelles sont vraiment jolies 🙂 J’en ai pas mal pas trop loin de chez moi dans le moment.
Je trouve leur croissance fascinante. Avec la laine, on dirait un animal qui nait au printemps et se déroule!
C’est joli!
J’ai presque envie de les filer et de les tricoter!
Oh que ça serait intéressant, ça! Mais tu t’y prendras fin avril, début mai: là les jolies sont déroulées!