Je m’entête à penser qu’on a pas mal toujours encore de la neige au début mai, ou du moins que je peux en trouver (c’est généralement l’envie qui manque…), mais ça, cette congère, était bien là chez nous dimanche, côté nord-ouest de la maison (comprendre: à l’ombre la plupart du temps). Et la chose était, dimanche, presque haute comme moi.
Cette congère, c’est le résidu du déneigement répété du toit. Cette congère, c’est peut-être bien la preuve que je me trompe et qu’il reste plus de neige qu’à l’habitude. En tout cas il fait froid (faut vraiment oublier l’expression réchauffement climatique et opter pour changements climatiques, plus vraie, et qui évite aux gens de mauvaise foi de faire un raccourci pour se moquer de la triste et terrible réalité).
N’empêche que les dicentres poussent, et les rhubarbes aussi (pas toutes encore sorties – je suis encore en déni rhubarbique, vous savez; j’ai compté 12 rhubarbes sorties, mais il en reste encore autant à pointer, et je n’admets toujours pas que j’en ai peut-être trop – c’est quand même un grand peut-être, il me semble!).
Et puis l’ail du ruisseau est bien vert. Surprise, dix ans plus tard, en un coup d’oeil je distingue ce qui est jeune ail de ce qui est chiendent.
Les hémérocalles sont partout, comme de petites promesses.
Au pied du poteau, une promesse moins réjouissante: plein de copeaux que la neige fondue a révélé. Jamais celui-là ne pourra durer 50 ans comme le précédent.
Très beau tout ça!
Clément, je ne sais pas dans quelle marmite tu es tombé étant petit, mais je sais que le monde serait un endroit plus sain et plus chaleureux si tout le monde était un peu plus comme toi! 🙂 Mwah!
T’as trop de rhubarbe? Moi j’en n’ai pas assez! Regardes comme on fait une belle paire!
Mes rhubarbes sont surtout des bébés. Tu le sais, hein: moi quand je lis «mais personne ne se donne la peine de cultiver ça à partir de semences»… je commande un sachet et je sème! Et y a deux ans j’ai semé toutes les graines de mon sachet (pour pas gaspiller, évidemment!). Alors y en a un peu partout, et d’ici quelques années, ça devrait paraître… pas juste un peu! Je ne vois pas comment je pourrais arriver à trouver qu’il y en a *trop*, par contre… mais certainement qu’on me le dira. (Je vais répondre en tirant la langue!)