Je suis parfois puriste au plan de la pomme de terre. Euh… c’est vrai. Une poutine pour moi c’est une poutine traditionnelle. Pas de gugusses dans les frites et le fromage sous la sauce. Même chose pour les pommes de terre autrement cuites: c’est récent que j’accepte de mélanger les légumes dans mon cuiseur à pression. Et la purées de pommes de terre est blanche et lisse, sans oignons, pois ni rien (sauf exceptions, que je nomme autrement). Mais là… ça faisait plusieurs fois que je lisais des recettes qui parlaient de laisser la pelure sur les pommes de terre et de réaliser ensuite une purée. J’ai craqué, et j’ai essayé. Résultat… mes purées sont meilleures et j’ai gagné du temps. Bon! J’évolue lentement, mais j’évolue!
Or une fois le premier restant de purée-avec-pelure au frigo, je me suis rappelé que mon libre sur la pâte à pain sans pétrissage était l’un des endroits qui m’avait allumée sur le non-épluchage. Il restait assez de purée, et chez nous y a toujours de l’ail… je n’ai pas résisté. Et le résultat est trrrrrès bon, mais la prochaine fois je vais utiliser la bonne quantité d’ail confit pour que le pain ait une saveur d’ail plus prononcée (j’ai trouvé ça quasi infinitésimal, comme goût, mais… c’est ma faute: j’ai lu teaspoon (5 ml) au lieu de tablespoon (15 ml)!)! Pour quatre miches:
- 1 tête d’ail… ou 2, selon sa taille (à mettre au four en papilotte, 30 minutes à 400F, puis à laisser refroidir avant d’en extraire 30 ml d’ail confit)
- 750 ml d’eau tiède
- 22,5 ml de levure à pain
- 22,5 ml de gros sel
- 22,5 ml de sucre
- 250 ml de purées de pommes de terre (comme vous l’aimez, pelure ou pas, etc.)
- 750 g de farine (6,5 tasses)
- semoule de maïs pour faire lever avant de cuire (et non pour le mélange!)
Mélanger les ingrédients sauf la farine (et ensuite l’ajouter, la farine!) dans un bol que vous laisserez au frigo (avec couvercle non hermétique) ou dans le bol du batteur/robot avec un crochet pétrisseur (ça vous prendra quand même le bol à couvercle ensuite, évidemment). Faire lever la pâte (et retomber) environ deux heures dans un endroit chaud, puis réfrigérer. Ensuite je cite mon ancien billet mais avec quelques modificatiosn précises poru ce pain-ci:
Dès le lendemain, on peut faire du pain (24 heures après, c’est plus facile, mais on pouvait le faire hier aussi, dès que la pâte a été prête)! Il faut saupoudrer la pâte de farine et en tirer une portion de la taille d’un pamplemousse, (1/4 du tout) qu’on coupe au couteau à pain. Ensuite (rapidement), on étire sur les quatre côtés (en tournant d’un quart de tour chaque fois) pour ramener les bouts sur le dessous (c’est pour étirer les fibres de protéines). On dépose la boule sur la pelle à pizza saupoudrée de semoule de maïs et on la laisse gonfler 60 minutes.
Quarante minutes après avoir laissé la boule reposer, allumez le four (contenant la pierre, qui doit être réchauffée doucement) à 450 Fahrenheit et placez-y aussi, sur une autre grille, un contenant métallique qui pourra contenir 250 ml d’eau. Quand la boule a reposé 40 minutes (même si le four n’a pas atteint sa pleine température), il faut la saupoudrer de farine (pour que le couteau glisse bien) et faire des incisions (environ 0,5 cm de profondeur) selon le motif qui vous plaira. On glisse ensuite la miche sur la pierre d’un mouvement du poignet et on verse 250 ml d’eau dans le contenant métallique (pour que la cuisson soit améliorée par la vapeur). Trente* minutes plus tard, le pain est cuit, et on le laisse refroidir sur une grille.