La voici, la voilà enfin, maintenant que j’en ai tiré un pain. Ce que j’ai fait d’abord, avec ma pâte à pain de blé entier sans pétrissage? De la pizza, pardi! Pour l’anniversaire de mon Homme, rien de moins. Et la pâte se travaille à merveille. Mieux même que la pâte sans pétrissage blanche! C’est pas génial un peu, ça? (oui, très!)
Vous êtes passés à la Carotte joyeuse ou vous avez commandé sur well.ca? Ou bien vous avez trouvé ailleurs la farine de gluten de blé? Dites-nous où! Car il en faudra pour ce pain de blé entier (et d’autres à venir) dont je vous présente ici la recette de base. Je la tire, bien sûr, du livre Healthy Bread in Five Minutes a Day. La technique pour façonner le pain sera la même que pour le pain blanc sans pétrissage, mais pour mélanger la pâte les auteurs suggèrent une méthode différente, soit de mélanger les ingrédients secs d’abord, puis d’ajouter l’eau ensuite. Ça doit bien fonctionner à la main ou à la cuiller, mais dans le bol du batteur sur socle, ça ne fait qu’un désastre à remélanger. À vous de voir!
On peut doubler ou diminuer de moitié cette recette (au lieu de la doubler, je la fais deux fois, car une seule entre à la fois dans le bol de mon batteur). On mélange pour tout humidifier, sans pétrir, puis on laisse gonfler et redescendre dans un endroit chaud, quelques heures, avant d’utiliser et de réfrigérer le reste, ou bien on met au réfrigérateur et on attend 24 heures. Je trouve que cette pâte est plus liquide que la pâte sans pétrissage blanche. Vous me direz si c’est pareil pour vous. Pas liquide-liquide, mais moins ferme.
- 720 g (5,5 tasses) de farine de blé entier
- 270 g (2 tasses) de farine tout usage
- 15 g (1,5 c. à table) de levure
- 15 g (1 c. à table) de gros sel
- 35 g (1/4 de tasse) de farine de gluten
- 900 g (4 tasses) d’eau
Quand on veut en tirer une miche, on forme une boule d’environ 500 g, comme d’habitude en ramenant les rebords vers le dessous et on laisse reposer la chose sur une planche couverte de semoule (de blé pour moi). Laisser reposer 90 minutes (40 si la pâte est fraîche, jamais réfrigérée). La pâte ne gonflera pas beaucoup à cette étape.
Trente minutes avant de mettre au four on installe une pierre à pizza et on allume à 450°C. On place aussi un contenant métallique quelque part dans le four, qui recevra 250 ml d’eau au moment de la cuisson. Avant d’enfourner, badigeonner d’eau, garnir de graines (au choix) si désiré et réaliser quelques entailles (profondeur de 5 mm).
Mettre la miche au four pour environ 30 minutes et verser la tasse d’eau dans le contenant (le but étant de produire de la vapeur pendant la cuisson).
Laisser refroidir sur une grille avant de trancher.
Ta fille, le blé entier, elle en a dit quoi? Ta miche est bioutifoule, j’en ai l’eau à la bouche!
Ma fille, ça dépend. Quand elle mange du pain blanc… elle sait pas que j’ai ajouté du lin, de la poudre de lentilles, etc. (gnac gnac gnac!), mais récemment pour un de ces pains montrés ci-dessus, elle m’a dit sans que je lui demande «il était bon ton pain maman». (Sauf que l’adulescent m’a rendue parano alors pour un beau compliment comme ça je passe quelques heures à me demander quel dégât elle a fait que j’ai pas encore trouvé…)
Et elle a mangé la pizza sans remarquer de différence. Et elle la mange au complet maintenant, même si je dois beurrer son bout de croûte à la fin. Soudoyer de temps en temps avec un peu de beurre, c’est pas si mal…
Du gluten, j’en trouve « bêtement » à l’épicerie!
En ville?
Banlieue éloignée
IGA? (ici IGA a parfois des trucs spécialisés, mais je n’y vais pas, parce que (presque) tout est de 30 à 300% plus cher (oui pour la même-même chose) que Maxi).
Ici on n’est la banlieue de rien, vraiment le trou au milieu de rien. Plus ça va et plus je trouve que ça me convient… 99% du temps.
Oui IGA, mais aussi Métro. J’en ai vu dans une autre banlieue éloignée, dans la section « bio SANS GLUTEN » !!!!!! Il y en a sur la Côte-Nord aussi! Ça c’est loin en titi!
Bah question de point de vue (je m’ennuie de la Côte-Nord!); ici le Metro est gériatrique et c’est pas tant qu’on est loin mais qu’on est encore (régionalement parlant) dans les années 1950 à bien des égards…
Je me souviens d’un IGA à Montréal qui était … 1950ien! L’horreur!
Côte-Nord…. c’est ton patelin????
Non, ma destination fétiche! 🙂
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