Voici une autre mauvaise herbe que je voulais identifier. Et là je suis contente: le panic capillaire (Panicum capillare, common panicgrass) a un nom fantastique, que je ne risque pas d’oublier!
C’est une autre poacée qu’on trouve dans l’Herbier du Québec. Si j’en crois Wikipédia, c’est, pour une fois, une indigène d’ici qui a envahi l’Europe en étant importée pour sa beauté.
En anglais, on l’appelle aussi witchgrass. Marcher jambes nues dans un champ envahi de panic aux touffes ouvertes, franchement, est très agréable: les soies sont toutes douces!
Pour arracher au potager, il faut trouver le centre des tiges, qui forme une rosette, et tirer. Les belles petites graines traversent intactes le système digestif du bétail, alors rien à faire, le panic se propage.
Habituellement, j’arrache et je vais porter, en tas ou à coups de traîneau rempli, mes indésirables dans la volière (où les poules les renomment désirables à souhait, merci). Mais parfois, c’est plus fort que moi: je veux pouvoir nommer avant de me départir d’un végétal.