Papier d’emballage

J’ai emballé trois ou quatre cadeaux de Noël des semaines avant le temps… et j’ai fini le papier d’emballage qu’on avait. Je n’ai pas pris ça au tragique: le rouleau avait probablement été acheté quelque part autour de 2007… (c’était un gros rouleau, soit, mais c’est surtout que j’ai tendance à emballer dans de vieilles boîtes de céréales, ou avec du papier kraft, ou avec des sacs réutilisables, etc.). Le fait que la papier d’emballage ne soit pas recyclable, ça m’embête, voyez-vous…
J’étais (et suis encore…) en plein chamboulement de la maison, et j’étais tombée sur de très nombreux pots de peinture acrylique et de gouache qui durcissaient en ramassant de la poussière (pratique…). J’ai aussi une fillette qui ne demande qu’à faire des activités avec moi et qui doit être tenue semi-occupée (elle a bien le droit de s’ennuyer aussi: c’est de là que bouillonne tout plein de créativité). Alors voilà: j’ai sorti les pots de peinture blanche, rouge et verte, et pour Noël 2016, ma Puce et moi avons produit la plus grande partie de notre papier d’emballage (des décorations murales aussi: il a suffi d’imprimer des images de Noël et elle les a coloriées!). Pas plus recyclable que le papier acheté, dans bien des cas, mais unique, inusité et très personnel.
Trucs, trouvailles et moins bonnes idées: voici quelques conclusions. D’abord la gouache… c’est bien beau, la gouache, mais quand on en met trop épais, ça rend le papier fort très rigide et ensuite quand on veut plier le papier, il casse. Donc la photo ci-dessus, qui est la suite logique de la première? Il a servi d’emballage simplissime: plié une fois pour former un genre d’enveloppe. Ce qui fonctionne bien mieux? La gouache en version étampe. J’ai même utilisé une pomme de terre pour faire ces ronds-là, ci-dessous (genre de gaspillage alimentaire que je refuse habituellement catégoriquement).
L’acrylique qui a presque figé dans son pot? On y met un doigt, et ça fera de très jolis picots! L’étendre à la main peut fonctionner aussi, mais alors gare aux cadeaux qui collent ensemble si le papier n’est pas 100% sec! Les étampes en éponge avec la gouache, c’est génial. Les étampes ordinaires avec de l’encre aussi: surtout au dos d’un papier de fleuriste (si on vous offre un bouquet, gardez le papier!)! J’ai essayé de fournir plusieurs sortes de papier, y compris du papier kraft et de grandes feuilles de papier mince qui avaient servi à protéger le contenu d’un colis et que j’avais défroissées.
Toute la préparation de Noël pour moi a servi de révélation. C’est nono, mais je n’avais jamais encore compris à quel point un tel thème est utile, quand on a des enfants, pour stimuler leur envie de faire, de dessiner, de décorer, de réaliser, de découper, de coller, de… ouf, tant de choses! (J’ai donc fait appel à mon enfant intérieur, hahaha! Sans blague: j’ai fait avec ma fille des bricolages tirées tout droit de ma prématernelle/maternelle, comme des bas de Noël en papier cousus avec de la laine, des flocons découpés, des guirlandes…!) Ma fille passe janvier en mode mollo jusqu’à présent et… je pense qu’elle mérite tout ce repos, finalement! En décembre, la salle à manger avait l’air d’un atelier exploitant une armée de petits elfes kidnappés au pôle nord. Partout de grandes feuilles séchant, des bricolages mi-avancés, des crayons de couleur…!
Ce qui est génial avec le papier d’emballage fait main, c’est qu’on peut faire la même chose chaque année — sans jamais avoir deux fois le même résultat! Et cette fois, j’ai 12 mois pour mettre de côté les fournitures, papiers et accessoires que je verrai passer! Et évidemment qu’on n’a pas à se limiter à nowel: pour les anniversaires aussi, on pourra personnaliser nos emballages!