Pas facile, la maternité

Voici la mère écureuil roux qui a fait avec les poils de mes chats un beau logis pour son… gros bébé que voilà. Imaginez-vous donc que la semaine passée, le jeune est arrivé sur le chatio et a joué à courir avec Maïna, lui dehors, elle dedans. Je soupçonne maintenant que le jeune est tombé de son logis douillet et qu’il cherchait à y retourner. Plus tard, on a vu sa mère paniquée essayer à maintes reprises de le remonter… et ils ont dégringolé. Le petit est trop gros pour être pris par le cou, et sa mère essayait tout ce qu’elle pouvait (attraper son petit par la hanche n’a pas semblé une super idée…). Elle a fini par le porter plus loin, sous le pin puis sous l’épinette, pour revenir faire de nouvelles tentatives. Les chats aimaient le spectacle, mais stressaient l’écureuille, et nous avions fermé le chatio. La nuit tombait. La mère est remontée chez elle toute seule. (Bon, je n’ai peut-être pas tout vu non plus.)

Le lendemain, nous avons revu le jeune, bien fringant. Et mon Homme a trouvé la solution en mettant une planche sur le chatio, en angle, qui lui fait une rampe (et qui règle le problème des oiseaux qui ne voient pas la fenêtre; je mets des trucs dans la fenêtre et mon fils les supprime aussitôt: y aller par dehors, c’est du génie!). Aucun témoin n’a vu le jeune rentrer au bercail, mais j’ai trouvé la mère très calme (comme soulagée, oui!), et le jour d’après, je l’ai vu inspecter la rampe elle-même… et j’ai ensuite vu son rejeton descendre à sa suite! (Déjà qu’avec mes chats, la communication interespèces m’épate, mais là, avec cette petite famille-là… waou!)