Je vous ai parlé de ma mélasse de melon d’eau coloniale (c’est pas parce que je ne le savais pas que je ne m’en vanterai pas!) en disant simplement avec le jus… sans vous dire comment j’ai obtenu le jus. C’est très facile! Ce que je voulais (pour deux recettes dont je vous reparlerai), c’était l’écorce blanche des melons (tout ce qui est blanc, la pelure verte pelée et compostée). Tout ce qui était rose (la chair), je l’ai coupée grossièrement et envoyée au robot culinaire avant de la passer dans mon sac à gelée géant. Le jus est devenu non pas gelée ni sirop comme je pensais, mais mélasse dont je vous ai parlé.
Ce qui restait dans le sac à gelée, je l’ai repassé au robot pour avoir une purée lisse. J’ai refiltré et sucré (du moins une recette sur deux) et étendu sur des feuilles « flex » concues à cet effet pour mon déshydrateur (du papier parchemin fera l’affaire, je crois bien) pour obtenir, quelques heures plus tard, de la pâte de fruits déshydratés (et non pas cuir de fruit, un calque de l’anglais fruit leather, car selon le GDT (et je suis d’accord), cuir n’évoque pas un produit qui se mange!). Si c’est bon? Très. Ça donne de quoi grignoter santé (surtout la version sans sucre ajouté, évidemment) et surtout ça évite de gaspiller.
On en a fait avec des fraises. Bonheur!
Les pommes sont au programme cette semaine.
Miam! Et ça concentre le sucre, alors re-miam! (le sucre ajouté, je trouve que ça donne trop sucré: si je voulais des trucs trop sucrés, ils sont partout à l’épicerie!)
J’en fait pas moi dans mon bidule rond… trop compliqué de découper le papier parchemin à chaque fois!
je suis pareusseuse!!!
Chaque fois? J’avoue. Faudrait quelque chose de réutilisable, c’est trop de trouble sinon!