Ça a commencé comme tout le reste commence (presque!), par une conversation avec Chantal. Qui me dit comme ça en passant qu’elle n’achète plus que des pâtes faites de blé entier et que depuis elle trouve, quand elle en mange des ordinaires, que celles-ci goûtent comme… sucrées. Je me suis dit qu’elle avait bien raison et j’ai zyeuté la chose à l’épicerie… avant de fuir en courant devant le prix. Les choses en sont restées là. Mais j’y repensais, j’y repensais…
Puis je jasais avec une autre amie, qui me lance comme ça en passant qu’elle fait presque tout elle-même, mais pas encore ses pâtes. J’me suis dit que ça me ressemblait. Mais ça m’a chicoté. Assez pour ramener dans mon idée une question que je me posais: peut-on trouver de nos jours une machine à pâtes automatique qui a de l’allure? Parce que mes parents en avaient gagné une quand j’étais petite et j’en ai gardé un mauvais souvenir de pâtes pas mangeables et de recette bien trop volumineuse, avec des spaghettis qui sèchent sur les dossiers de toutes les chaises. UNE fois. Mais quand même, c’était il y a longtemps. Et ma recherche n’a pas tardé à me nommer une machine de Philips, dont je me suis mise à rêver.
Et puis avec la fête des Mères, certains soldes sur certains trucs de cuisine peuvent valoir le détour, et… voilà: je n’ai plus acheté de pâtes alimentaires depuis des semaines! Je pensais au départ que la variété (pâtes de blé entier, ou au sarrasin, ou aux épinards, etc.) allait rapidement rentabiliser la machine par rapport à des non-achats de pâtes séchées ben ordinaires, mais finalement, quand on compare au prix de vraies pâtes fraîches (que je ne trouverais pas ici de toute façon comme je les trouvais au marché Jean-Talon jadis!), soudainement la machine est… rationnalisable! Oui oui oui!
Et c’est vraiment facile. 500 g de farine(s), 2 oeufs et environ 80-90 ml de liquide, et j’obtiens en 15 minutes assez de pâtes fraîches pour la maisonnée (environ 600 g de pâtes fraîches, et environ 40 g de perte sous forme de pâte qui ne sort pas de la machine et qui va donc au compost). (On peut aussi faire la moitié de cette quantité à la fois.) Elles se conservent bien au frigo et au congélo, et je peux décider à la dernière minute, même sans pâtes dans le garde-manger, que c’est ce qu’on va manger. Tellement que je range maintenant ma nouvelle machine sur la tablette où je gardais les pâtes!Elle me permet (de base sans achat autre) de faire des pennes, des spaghettis, des lasagnes (ici devenues raviolis) et des fettucine. À couper au goût et selon les besoins, ce que je trouve vraiment génial pour la lasagne, entre autres: on peut adapter la nouille au plat choisi.
J’ai rapidement eu un pépin avec ma machine: le bris d’une petite languette de plastique… absolument requise. J’ai clavardé avec le service à la clientèle de Philips et une semaine plus tard j’avais une pièce pour remplacer ma pièce endommagée. Rien à redire, donc!
Et Chantal? Ah j’ai eu ma revanche! Elle a comme par hasard décidé de procéder à un petit achat… le jour même où j’annonçais l’arrivée de la bête chez moi et le succès de sa production! Dire que personne ne me commandite, pfffff. Savez pas ce que vous manquez, va! Je suis tellement une grrrrande influenceuse que j’influence au moins une personne, au moins de temps en temps, ha!
Ci-dessous, des spaghettis au pesto de basilic d’il y a quelques jours!
les lasagnes en raviolis, tu ne les trouvent pas trop épais?
Non, mais c’était des super gros raviolis. Et cette semaine en faisant les dumplings de won ton je me suis mise à vouloir le trucmuche qui fait plus mince, j’avoue.