On s’en sort pas: d’un côté, j’essaie de lâcher prise sur les choses, et de l’autre… vaut quand même mieux les recycler à fond avant de les jeter pour vrai! Ben oui. J’avais pensé avoir vu passer ça, j’ai vaguement cherché (mais tsé, dans le genre les yeux fermés en espérant rien trouver, gonflée de mauvaise foi, la madame) et j’avais oublié la chose, me trouvant bien bonne avec mon lâcher-prise-enwèye-direct-sans-poubelle (un jour je viserai la vie sans déchet, mais si vous voyiez mon intérieur quotidien, vous me diriez vous aussi que c’est peut-être pas pour demain, naon…). Jusqu’à ce qu’on soit invités chez des amis (coucou S, T et B!) et que je voie un marqueur en isolement, manifestement destiné à je-ne-savais-quoi. Quoi? Être ressuscité en encre non toxique, rien de moins!
Et maintenant, les marqueurs que je faisais jeter sans remords… on les accumule. Ouep. Et j’ai essayé de les ramener à la vie… et ça nous donne donc de la peinture zombie! Avec un couteau x-acto robuste, j’ai enlevé les capuchons au bout des marqueurs moribonds (le bout opposé à la pointe) pour sortir (c’est plus facile que ce à quoi je m’attendais) les tampons d’encre. J’ai aussi coupé les pointes, et mis tous ces bouts colorés par couleur dans des pots Mason de 500 ml. J’avais trois ou quatre marqueurs de chaque couleur.
Ci-dessus, les tampons bruns trempent dans l’eau depuis quelques minutes à peine. Je viens d’ajouter l’eau avec les rouges.
En quelques minutes, ça donne ceci.
Le lendemain, j’ai décidé de remplir les pots d’eau jusqu’au goulot. Et ça donnait les photos ci-dessous. Ça a continué à gagner en saturation et j’ai décidé de laisser les tampons dedans: suffira d’en ajouter. Ça va devenir une question d’espace de frigo (l’amie qui a donné l’élan de ce projet les gardait au frigo… là je vais devoir lui demander si c’est 100% nécessaire!)
Pour les utiliser, on va verser nos couleurs dans de petits gobelets, puis y tremper nos pinceaux, tout simplement; c’est assez pâle, finalement. On a aussi bien des marqueurs en fin de vie, alors les prochaines encres seront peut-être de beaux mélanges!
Wow!Quelle belle idée! Je me vois bien y tremper du tissu ensuite, ou peut-être des oeufs de Pâques?
Pour le moment le résultat est pastel. Mais écoutons un peu Manon… 😉
Me demande si tu chauffes pour faire évaporer de l’eau si tu aurais un bon résultat plus foncé. En fait, je crois bien que ça va marcher… Puis c’est possible que ce soit plus facile d’extraire les pigments avec un peu d’alcool (utilise une cheap, pas besoin d’éthanol (celle qu’on boit qui coûte cher), l’isopropanol (alcool à friction) fera la job aussi)… Souvent les pigments de couleur sont plus soluble dans l’alcool que dans l’eau. Ensuite c’est c’est « trop foncé » on peut diluer avec de l’eau facilement.
Et si je laisse les pots ouverts, pour que ça évapore, d’après toi…? Je peux facilement essayer de faire chauffer le brun (si ça foire on s’en fout!)…
Me suis dit les deux même chose: réduction et alcool.
Une teinturière et une chimiste? Allez, je vous laisse en discuter, et je suivrai vos instructions! 😉
Ben on a dit la même chose 😛
Pour tes prochains feutres utilisent de l’alcool.
Pour tes feutres actuels déjà en pot dans « trop d’eau », si tu veux plus foncé, il faudra chauffer pour faire évaporer l’eau et donc « en réduire la quantité d’eau pour augmenter la quantité de pigments ».
Amuse-toi avec le brun puisque tu sembles pas trop l’aimer celui-là!
Oui mais l’alcool… ça me fait pas tripper avec les enfants. En compte-goutte passe encore, mais quand ma fille peint, ça peut durer deux heures… et pis brun… je vais aller enlever le couvercle, ce sera déjà ça.
oh my god!
T’as jamais eu à diluer des pigments de couleur en poudre dans de l’alcool pour avoir peur de la quantité que ça prend pour « aider » la job et ensuite diluer avec de l’eau! (me rappel de tellement de gachis fait avec une seule pointe de scalpel de pigments!)
Mais bon c’est à toi les yeux (puisqu’ici on écrit!) et tu fais ce que tu veux, t’en as entièrement le droit!
Ben non j’ai jamais eu à faire ça! Je sais même pas pourquoi quiconque ferait ça (un peintre? une teinturière? Aucune espèce d’idée!) ni où on pourrait acheter ça, des pigments (une pigmenterie, tiens!). 😛
Ok, si ça en prend très peu, j’essaierai! J’avais pas compris qu’on dilue dans l’eau après: je me voyais mal laisser un pot d’alcool par couleur sur la table! Je ne mélange pas l’eau et l’alcool à friction, en général, dans la vie, tsé. J’en utilise rarement. (Même dans l’alcool bu, je ne mets pas d’eau, faque… je l’sais-tu!) C’est pour ça que j’ai dit « parlez-en »: vous autres, vous vous comprenez. Mais les gens comme moi qui ont pas remis les pieds dans un labo depuis le secondaire 4, et avaient détesté ça à l’époque, ben… ça se peut qu’on connaisse rien de rien à ça. (juste en te lisant j’ai réalisé qu’un scalpel, je sais pas exactement de quoi ça a l’air. Une idée générale, évidemment, mais je peux pas dire que ce que j’imagine comme la grosseur de la pointe se base sur une expérience vécue; probablement au secondaire, mais c’est loin, j’ai aucun souvenir conscient; en tout cas je comprends l’idée, là: un peu d’alcool devrait faire beaucoup).
J’essaierai probablement pas de chauffer, par contre. Moi je brûle des chaudrons et je fais 63 affaires (dans 4 pièces de la maison… oui c’est ça le problème!) en même temps, c’est sûr que j’oublierais l’encre qui mijote. Pis deux chaudrons par 12 mois c’est ma limite: faut quue j’attende encore…
C’était pas mal intentionné hein de ma part tu le sais 😛
Je vois ta réaction et je me vois donc répondre pareil comme toi dans des domaines qui ne sont pas les miens. Alors sans rancune!
La pointe de ton exacto serait comparable 😉
C’est si minime qu’on ne pèse même pas.
Mais maudit que ça tâche longtemps!
J’ai vu du linge scrapé par manque d’attention de certaine personne!
Tsé moi, le linge… je le tache dès le jour de l’achat, ça sauve du temps. (Ça sert à rien, je me tache tout le temps, tout le temps.) Combine ça aux chaudrons que je brûle, pis… c’est peut-être mieux que j’aie pas de scalpel dans les mains, hein? 😉