Certaines choses provoquent chez moi une quasi panique qu’absolument rien ne justifie. Prenons, puisque vous voyez déjà la photo, les semis. L’enfer, les semis. Déjà, commander les semences, quel stress! Oh, recevoir les catalogues et les parcourir, ça, c’est agréable. On tourne page après page, on regarde les jolies images… pas de décision à prendre encore, que du rêve. Le moment venu de passer aux choses sérieuses (la fameuse commande), je me défile pendant des semaines! Quand je me décide enfin? Une heure plus tard tout a été choisi et commandé. C’est pas cette heure-là, le problème! Ce sont les semaines qui la précèdent!
Les semences sont maintenant arrivées et je ressens une autre forme de terreur, celle du faudrait ben commencer à semer. Je les ai pourtant faits l’an passé, mes semis. Ah mais les choses ont changé, l’endroit des semis a dû changer et la lampe n’avait pas été fixée. Ah mais c’est rien, ça: je n’avais pas de nappe pour empêcher l’eau d’atteindre la table, et Larry Hodgson dit qu’il vaut mieux mettre une nappe de plastique, et oubliez le fait que j’ai choisi d’utiliser une table elle-même en plastique, sur un sol de béton doté d’un drain fonctionnel: il m’a fallu (fallu m’entendez-vous!) aller au magasin à un dollar en dépenser deux pour me trouver une foutue nappe (bleue!). Sans la nappe, impossible même de penser semis, c’est clair, et probablement que c’est vous qui n’y comprenez rien.
Une fois la nappe en place (bien en place: je te me l’ai duct tapée, les copains!), tout a bien été vous croyez? Pas du tout! Il fallait encore que je trouve le courage d’affronter les hordes de sachets de semences au frigo! Et pas juste les nouveaux, non! Aussi ceux qui restaient de l’an passé! Et là, comble de malheur, il fallait bien essayer de dépatouiller quoi semer où et quand. Au milieu de mon hystérie galopante, j’ai eu une pensée apaisante: l’année dernière, j’avais eu l’heureuse surprise de constater que beaucoup de trucs ne se semaient, finalement, que directement en pleine terre au printemps (ouf). N’empêche, j’avais une de ces trouilles… Et quand j’ai la trouille, j’ai besoin de contrôler, d’organiser, de classer. Petites fiches à la rescousse!
Dans une épreuve qui m’a semblée immense, j’ai pourtant réussi à classer mes sachets de semences (avant de les remettre au frigo, vous voyez bien que la partie n’est pas totalement gagnée) par dates de semis. Et je sais que bientôt, quand je m’y mettrai pour vrai, je n’aurai pas à terrasser un monstre ou à accomplir un exploit: j’aurai, pour cette première phase, seulement quatre sachets à ouvrir. Ouf! (Et les sachets sur le côté, placés dans un petit sac de plastique? Ce sont tous ceux que je sèmerai directement dehors: re-ouf!)
Ha les fameuses semences!Moi ce qui me stressait c’était l’espace au jardin.Je me demandais comment je pourrais augmenter ma production sans agrandir le jardin et sans sacrifier la variété.Et mon problème s’est réglé tout seul car j’ai reçu une offre de paniers de fermier de famille ,ici,dans mon petit village.Ce sont de nouveaux arrivants et comme il n’ont pas encore leur certification bio,leurs paniers ne seront vraiement pas cher.La liste de leurs productions est très intéressante et va me permettre de mettre d’autres variétés dans mon propre jardin.
Pour ce qui est des semis,j’ai commencé le 1er mars en semant piments,poivrons et oignons rouges.C’est de commencer qui n’est pas évident,après ça va tout seul…..
Effectivement… mais… on s’en reparlera quand moi j’aurai commencé, parce que là je suis encore dans la phase angoissante! (Demain, demain!)
(Je ne suis pas vraiment en retard: je plante en pleine terre autour du 10 ou du 15 juin! Avant c’est risqué.)
faudrait que je m’y remette 😛
Me vois-tu angoisser? Je sais pas où faire mes semis dans ma maison avec tout les enfants!!!
Ah ben ce que ça prend, c’est des pièces vraiment trop froides pour en faire des chambres. Cette année ici ça sera dans le garage intérieur qui ne contiendra jamais de voiture. On verra bien: d’ici deux mois le soleil va y plomber…
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