J’ai semé pour la première fois cette année des pois sucrés Sugar Snap. Bien vite il a fallu bâtir un treillis pour eux, ce qu’on a fini par faire avec des baguettes de bois données par un voisin (qui m’ont fait des tuteurs parfaits cette année), un filet horticole acheté l’an passé qu’on avait remisé dans l’atelier et notre pistolet agrafeur. À ce moment-là j’ai compris qu’on commençait à être installés ici (après plus de deux ans): ENFIN on pouvait, nous aussi, improviser à partir de ce qu’on avait déjà, comme tous les bouquins et sites écolos nous disent de faire! Enfin, on commençait à voisinner nos voisins et à avoir les matières premières pour se démerder un peu (ça a l’air de rien, mais une maison de campagne, ça devrait venir avec plein de trucs insoupçonnés des urbains!).
Maintenant, je cueille et recueille, et on déguste en famille presque à tous les repas une belle poignée de pois sucrés. RIEN à voir avec ce que j’ai déjà acheté à l’épicerie (qui devait avoir été cueilli… pas trop fraîchement!). C’est du bonbon en gousses, ces pois sucrés! Et c’est un autre de ces légumes qui ne poussaient pas dans le potager de ma mère, qui ne croit pas trop les aimer. Ah, mais il faudra qu’elle goûte à mes pois frais cueillis! C’est autre chose!
Un seul truc qui me laisse songeuse… l’espace. C’est le terrain au complet qui devra devenir potager pour qu’on puisse remplir pots de conserve et congélateur de pois sucrés (et autres…) pour le reste de l’année! Oh, je ne dis pas non à cette transformation, mais… comment trouver le temps de tout faire et ensuite de tout cueillir et préserver? Hmmm… je ne sais pas encore. Mais je sais que l’an prochain, les pois sucrés auront plus que leur place au potager (ou ailleurs ici). La récolte n’est qu’entamée et déjà j’ai hâte à celle, plus volumineuse, de l’année prochaine (du calme, campagnarde, du calme!)! Il faut que j’en prenne bonne note, AVANT les mois de sommeil interrompu (euh… avant, ça devait être avant la grossesse, parce que je me lève chaque nuit plus d’une fois déjà. Oh la belle pratique…).
Quel bonheur de croquer dans un pois tout frais. Les as-tu goûtés crus? On dirait du bonbon!
Mais… je n’en ai pas cuit un encore! 🙂
Le plus difficile? Me rendre du potager à la balance de cuisine sans en croquer la moitié! Du vrai de vrai bonbon!