J’aurais voulu faire le potage Crécy (à l’autoclave) de Vincent avec mes jolies carottes, mais on en avait déjà trop mangé, ou je n’en avais pas assez semé, c’est selon (il n’en reste plus une!). C’est qu’il faut 3,6 kilos de carottes pour ce potage (oui, huit livres!)! Les carottes de Nantes de la fruiterie ont donc fait le boulot, pour un résultat orange plus éclatant. Vous avez bien lu 3,6 kilos de carottes? Et si je vous dis d’ajouter à ça trois litres de bouillon et 2 litres d’eau? Vous voyez le volume dont on parle? Énorme. Or moi j’ai lu la recette plusieurs fois, mais le nombre de pots… assez rapido. J’ai lu que j’obtiendrais… huit pots de 500 ml. Ça ne se pouvait pas (c’est plutôt… dix-huit pots!), mais je m’en suis rendu compte pas mal plus tard! Heureusement, vu la saison, j’avais des pots en réserve, et j’ai vu ça comme une quantité en prime (dix pots supplémentaires: toute une prime! Youpi!)!
Alors donc… Commencez par râper vos 3,6 kilos de carottes si, comme moi, vous avez besoin de voir le volume pour choisir vos outils (vive le robot culinaire pour râper une telle quantité!).
Faire fondre 60 ml de beurre dans un grand chaudron et y faire revenir 400 g d’oignons émincés (sans les faire brunir, précise le Canneux en chef! Les miens étaient grossièrement émincés et ça a suffi, que je renchéris!). Ajouter la farine pour obtenir un roux (foncé, qu’il dit!). Ajouter un peu de bouillon de poulet maison (sur les 3 litres du total bouillonneux) pour bien dissoudre le roux, puis verser le reste du bouillon et 2 litres d’eau. Porter à ébullition, puis ajouter les carottes, 30 ml de sucre et 30 ml de gros sel. Reporter à ébullition, réduire le feu et laisser mijoter 15 minutes en brassant parfois avant de réduire le tout en purée. Remettre la purée dans le chaudron, reporter à ébullition pour cinq minutes. Mettre en pots en laissant 2,5 cm sous le goulot et traiter à l’autoclave (45 minutes pour vos 18 pots de 500 ml, ou alors 60 minutes pour les pots de 1 litre).
Vincent nous conseille d’ajouter au service, pour 500 ml de potage (soit deux portions), 250 ml de lait et 30 ml de crème. J’ai vraiment hâte d’essayer! (Bien sûr que j’ai goûté, mais je n’ai pas encore ouvert un pot: il y a un temps pour faire des réserves, et un autre temps ensuite pour profiter de l’avoir fait!) J’ai hâte aussi de le décliner à toutes les saveurs, ce potage, car si mon bouillon maison et les carottes de Nantes ont donné un bon résultat, la chose reste un peu neutre, alors qu’avec un peu de cumin… ou enfin, les possibilités sont infinies!
La beauté d’une recette neutre et simple, c’est qu’on peut en faire en gros volume et ajuster les arômates toute l’année pour avoir un potage ou une crème différente à chaque fois durant l’année.
Moi j’ai fait la recette de base (avec ma grosse poche de 50lbs) et une recette avec petit-lait (obtenu de ma production de fromage) au lieu du bouillon de poulet et avec du cumin 🙂
Ya déjà quelques pots de disparu ici!!!
Exact! Et pour moi, 18 pots c’est une grosse quantité! (Attends quelques années et ça sera autre chose…)
Oh: si on mélangeait avec la purée de courgettes… MIOUM!
Les pots, cette année ici, comme le contenu des congélos, sont absolument réservés: on ne touche à rien avant l’arrivée de bébé. Plus la réserve sera grande, plus je me sentirai rassurée et moins je m’en mettrai sur les épaules ensuite (et le but c’est RIEN sur mes épaules!).
C’est vraiment une bonne idée!
Comme ça tu ne sera pas inquiète côté bouffe et tu pourras te laisser porter avec bébé 🙂
Suffira de faire une salade de temps en temps ou un autre légume ou trois et tout devrait bien aller, oui 🙂
Le timing est bon aussi: en automne, les petits plats mijotés ou réchuaffés au four, c’est parfait!
J’en profite les yeux ouverts: si prochain bébé il y a, premier rejeton dans les pattes j’aurai déjà, hein. Tandis que là, c’est juste moi avec ma bédaine: ça me laisse quand même libre de faire ce que je peux! 🙂
Wow!Ton garde-manger doit être plein de belles couleurs!!!
Ici il n’y a plus de confection de conserves à part quelques pots de relish de pêches et poivrons rouges pour l’Homme qui apprécie les marinades.
Autrement je congèle tout,même les confitures.
J’avoue que,parfois,la logistique de tout caser dans le congélo du frigo et dans le congélo horizontal, c’est du sport de calibre olympique!!!
Dans un monde idéal… j’en aurais pas, de congélateur! Mais je suis loin de ce monde-là! 🙂
(Dans mon monde idéal, oh qu’il serait grand et magnifique, le garde-manger!)
(Surtout une question de dépense et d’énergie requise; pour ça l’idéal c’est la déshydratation: peu d’électricité requise pour y arriver, aucune pour conserver… Y a aussi la question « panne électrique », qui peut poser un méchant problème avec la congélation… Pas que j’aie une meilleure solution pour bien des trucs…)
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