Une fois le potager en place, je me trouvais bien bonne. Puis, panique. Les semis sont trop petits, le mois avance trop vite, tous les potagers des autres sont fleuris, croissants, buisonnants, au secours! L’Homme m’a dit précisément ce que ma mère aurait dit à sa place: Helene, ce qu’on va avoir cette année, on va l’avoir cette année, et ce qu’on va avoir l’an prochain, on va l’avoir l’an prochain. (Ici, on remarque que les gens qui ne se sentent pas tenus à la perfection de tous les instants, ces êtres étranges, semblent tous penser qu’il faut me parler comme si j’avais quatre ans… mais je ne peux pas me plaindre, car ça me calme effectivement!)
Je tente depuis de ne pas paniquer. Aussi, comme exercice de zénitude, je vais plutôt vous parler de ce que j’ai planté (pour ce qui poussera, on verra!) dans mes lits de culture, mais aussi dans mes jolis barils bleus, qui tiennent les fines herbes (il y en aura 18, il y en a présentement six…). D’abord, les six bacs bleus que vous voyez là… Ciboulette à l’ail (trouvée par bonheur à la jardinerie locale), stevia (un essai pour nous sucrer le bec! En semis mais aussi en plant acheté), sauge, romarin, origan et thym d’hiver (tous mes semis).
Dans les lits, maintenant (ouste, l’angoisse, je ne t’écoute pas, lalalalalalala!). Il y a là, un peu partout…D’abord les tomates: 4 Moncherry, 4 Goldmine, 5 célébrité, 5 Brandywine, 4 tomates raisins, 4 tomates poires jaunes, 5 suncherry et 5 Roma (dont une à l’agonie). Ensuite… 8 plants de poivrons (mélangés), 15 de piments (aussi), des concombres, des cornichons, des courgettes (semés et qui germent, là…), des radis, du mesclun, de la laitue romaine (le tout qui germe) et frisée (celle-ci achetée), des carottes de Nantes (pas prévues, mais il me restait des semences de l’an passé et un petit espace), des poireaux, des oignons jaunes et rouges (tous partis de semis), des betteraves, de la bette à carde, du maïs (en retard mais on verra bien) et des courges spaghetti. Ailleurs qu’au potager: pois mange-tout, haricots grimpants, citrouilles, pommes de terre. Reste encore plusieurs fines herbes dont je dois m’occuper… C’est fou de devoir pousser l’Homme (le pauvre) quand il a déjà tant à faire ailleurs, mais l’ampleur du projet dépasse mes capacités. On se console l’un l’autre en pensant à l’an prochain, quand le potager, au moins, sera déjà installé.
Pour ne pas avoir à désherber, dès les semis levés ou les plantules plantées, on couvre le tout de paillis de cacao! (Ensuite on prie. Oh qu’on prie. Surtout pour de la pluie (y en a pas ici! Bon d’accord un peu hier et un peu ce matin…) et pour un premier gel trrrrrès tardif cet automne!)
Toutes les photos du potager 2.0 vont se retrouver ici.
Dis donc, l’idée des bacs bleus… elle vient d’ou? (je cherche mon maudit accent sur le clavier pis je le trouve pas tout le temps!!!)
Elle vient d’un livre sur les fines herbes que j’ai, où on voit un superbe jardin de fines herbes tout fait de pots en terre cuite enfoncés dans de petites pierres.
C’est magnifique, mais:
-Ils ont pas laissé d’espace pour se rendre au milieu (!)
-La taille des pots sur la photo est introuvable et chacun coûterait 80-100$ si je le trouvais
-Le bouquin est du Royaume-Uni et ici la terre cuite casserait en hiver (je m’attends aussi à ce que les bacs meurent un jour)
Et Home Depot les vend pas cher, ces bacs bleus. Et ils sont bleus! 🙂
Par contre il faut leur percer des trous, à ne pas oublier!
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