Quand on décide de vivre à la (vraie de vraie) campagne, il vaut mieux que ce ne soit PAS pour le côté pratico-pratique de la chose. Parce que l’épicerie est loin. Et tout le reste… aussi. Que Le plus simple des achats peut vite devenir complexe pour nous, et il doit souvent attendre. (Et les magasins des petites villes ici ont parfois de drôles d’heures d’ouverture, comme le Rona qui ferme à 13h le dimanche… Faut le savoir!) D’un autre côté, certaines choses sont beaucoup plus simples: promener le chien dans un environnement agréable, par exemple. Ou parler aux étrangers croisés (parce qu’il n’y en a pas 653 à la minute, entre autres!). Ou, avec beaucoup de chance, obtenir des oeufs plus frais que frais!
Nos voisins… un instant! Quand je dis voisins, ici, il faut le dire vite. On voit une maison presque en face (mais reculée sur son terrain, comme l’est la nôtre) et c’est tout, il n’y en a pas sur les côtés (l’Homme et moi avons fait une écoeurantite de voisins aigüe à Montréal et nous avons choisi notre nid pour éviter les rechutes!). J’appelle donc voisins les gens les plus proches, même si à cette distance, en ville, je ne les appellerais pas voisins du tout! J’appelle voisins, en y pensant, les résidents d’environ sept maisons, dont la plus éloignée doit être à près d’un kilomètre, soit presque rien pour des marcheurs comme nous. Nos voisins, donc, de l’autre côté de la route en diagonale, se sont mis à élever des poules! De simples poules? Ah non: des canards, des faisans, des coqs, des poules, toute une ménagerie de volaille variée! Et non seulement ils nous permettent de visiter leurs protégés ailés quand nous le souhaitons, mais ils nous vendent aussi leurs oeufs! Dans nos douzaines, des oeufs bruns et blancs, de toutes les tailles, mais tous hyper frais et tous dévorés rapidement. Miam!
Mais où ont-ils réussi à trouver des Plymouth Rockburry, tes charmants voisins?
C’est qu’elles sont difficiles à se procurer, ces poules!
Ici, ce sera encore des poules rousses, elles arrivent dans 2-3 semaines! Mais je préférerais avoir des Rockburry ou encore mieux, des Chanteclerc! La grosse poule blanche typiquement québécoise!
Je suis tellement tannée des oeufs d’épicerie!
L’hiver paraît encore plus long!
Cette année, par contre, on a isolé une plus grande cabane et les poules vont y passer l’hiver. Youppi!
Euh… j’y connais strictement rien en espèces! J’étais en safari-photo, moi! 🙂
Je peux demander si tu veux (je les croise de temps à autres: nos chiens sont amis!)… et que je me souviens de la question!
Ils en ont de plein d’espèces; je crois bien que le nom de chacune est indiqué sur les cages/enclos, mais j’ai pas poussé assez loin ma recherche documentaire encore!
Mon Homme me dit que nos voisins vendent des poussins!
(Voilà qui explique la présence des coqs… eh que chu pas vite des fois! En tout cas celui-là faisait le coq, justement, et ça le dérangeait que je reluque ses jolies poulettes. La photo est représentative, mais ne laisse pas deviner ses cocoricos répétés, trrrrès forts.)
Quoiqu’on peut avoir un coq sans nécéssairement vouloir des poussins, juste pour entendre le Cocoricco!
Tu sais s’il les vend sexés ou non ses poussins?
Aucune idée!
Si jamais tu as l’occasion de te renseigner, tu m’en donneras des nouvelles! 😉
Tu en voudrais combien? Pour cet été? Tu veux quel sexe si elles sont « sexées »? (J’veux dire, veux-tu des mâles ou pas du tout?) Je vais demander! (Je les vois plus souvent le weekend: on se voisine quand on se voit mutuellement dehors!)
Je prendrai leur numéro de téléphone — mais si tu vas chercher des poussins chez mes voisins sans passer ici, Marmotte… ma vengence sera terrible! 😉
Pas de coq, peut pas pour l’instant (histoire de niaisage de zonage qui se zone et se dézone…).
Mais je prendrais bien 3-4 poussins femelles!
Par contre, si ce n’est pas possible pour cette année, je serais prête à réserver pour l’an prochain!
Terrible?!? J’ai peur!
Je pourrais peut-être passer… mais je crois que tu n’as pas idée à quel point je suis quelqu’un de timide quand il n’y a plus un écran et des touches entre le reste du monde et moi! Hahaha!
C’est noté!
Mais là, Marmotte…! Ils pourront pas te poster tes poulettes: t’auras pas trop le choix de venir! 🙂
Poulettes postales!
Pouhahahaha!
Mais oui, mais oui, je vais arrêter de faire ma sauvage et sortir de mon trou… 😛
J’t’ai pas oubliée! Avec la pluie j’ai juste pas croisé mes voisins!
Pas de ‘blème!
Ma voisine avait mis ses 3 poules en pension pour l’hiver.
Elle vient de les récupérer, alors on va enfin avoir de bons oeufs frais à mettre dans nos assiettes.
Fini les oeufs à la coquille si fragile qu’un seul regard les fait craquer.Et que dire de leur petits jaunes anémiques!!!
Une pension: quelle bonne idée! Je vais tâter le terrain, on sait jamais!
🙂
(Par contre mon Tango a tendance à ca-po-ter quand il voit des animaux de ferme (le pire? les chèvres!); on a commencé à l’habituer avec les oiseaux des voisins! Ryu, qu’on garde, a couru après deux poules récemment, mais sans leur faire courir (!) de danger. Pas que Tango croquerait, je pense. Mais il les ferait paniquer s’il le pouvait. (Alors il est encadré, c’est tout))
Je ne me plains plus des jaunes anémiques (quoique…) depuis que j’ai visité les prairies canadiennes! Leurs oeufs ont un jaune… pas très jaune! Mais bon, j’en appris que c’est parce que leurs poules sont nourries aux céréales, pas avec du maïs (quelqu’un confirme que je me suis pas fait enfirouaper?).
On entend assez souvent ça, des poules en pension!
C’est vrai que c’est une formule intéressante!
Pour le jaune anémique, je suis tellement d’accord!
Après la saison froide aux oeufs d’épicerie, on a l’impression que les jaunes d’oeufs de nos poules sont carrément orangés!
(Et la couleur de la pâte à gâteau change radicalement!)
Tu me fais rêver!
🙂
Ah les poules… mon homme songe à en avoir des fois quand il voit les enfants et les animaux lors de visite chez des amis avec des ferme… Pis faut dire qu’on a tout un bébittologue à la maison qui aime beaucoup les animaux.
Avec un genre d’enclos qu’on peut déplacer, paraît que les poules deviennent de fidèles alliées au jardin! Mioum, un ver blanc! Miam, une limace! 🙂
Moi je pense surtout aux oeufs… mais ensuite je pense aux coyotes et aux loups, que j’ai pas trop envie d’attirer (la forêt est juste derrière et on les entend parfois passer!). En tout cas, une chose est sûre: si on aura un jour des poules, ce sera pas demain la veille. C’est déjà assez compliqué de partir comme ça: faut trouver quelqu’un qui veut s’installer ici en notre absence pour le chien et les chats. Imagine si j’ajoute les poules… C’est pas pour tout le monde!
(Comme c’est pas pour moi d’élever des poulets et de les tuer moi-même; ce qui est quand même dommage, parce que c’est la façon d’économiser tout en obtenant de la chair incomparable. J’ai un « voisin » qui les nourrit entre autres avec les surproductions de son jardin (concombres, etc.). C’est cool!)
Coyotes, loups… et les mauzus de raton-laveurs!
Pour les poules, avec une buvette automatique et une mangeoire à distribution graduelle, tu es tranquille pour un bon moment. Reste à nettoyer de temps en temps. En tout cas les miennes s’arrangent toutes seules quand on part en camping!
Et c’est bien vrai que les poules aiment les surplus de jardins!
Elles raffolent aussi des queues de fraises et des écorces de melons!
Les ratons mangent les poules? 8-0
(Ou les oeufs? Là j’ai plein d’images de dessins animés de mon enfance qui me viennent! Les renards, grabuge ou pas? Les rats musqués (pour les oeufs), vrai ou pas?)
Y a aussi les chiens en liberté des autres… (enfin, la plupart sont innofensifs, mais justement pas nécessairement ceux que je ne connais pas…)
Alors quand tu pars en camping, elles restent à l’intérieur? Moi (et c’est peut-être pas réaliste, là, j’sais pas! Mes lectures sont pas toujours locales!) je voyais plus mes futures poules (imaginaires, on s’entend) en semi-liberté (l’idée de l’enclos qu’on peut déplacer encore) dehors. Et si je me mets dans la tête qu’elles sont plus heureuses ainsi… c’est sûr que je voudrai qu’elles restent heureuses!
(Je dis pas que ça serait vraiment nécessaire, hein! Juste que sur certains trucs je deviens vite inflexible — pour mon cas et uniquement mon cas, malgré les énormités que je peux dire et écrire parfois!)
Oui, les ratons bouffent les poules.
Il y a un grand érable juste au dessus de l’enclos des poules et on en voit parfois un, de raton, perché sur une branche, occupé à se lécher les babines!
Les mouffettes aussi s’en prennent aux poules.
Et elles sont cruelles en plus: même si elles n’ont pas faim, ou faim que pour une poule, elles vont faire un hécatombe! (On dit un ou une hécatombe?)
Mes poules aussi sont à l’extérieur. Elles ont leur cabane, où elles vont pondre et passer la nuit. On les enferme à la tombée de la nuit en période de pointe de ratons. Une fois qu’on a attrapé notre traditionnelle famille de ratons-laveurs(qu’on déporte parfois au milieu de la nuit!) habituellement on tombe tranquille et on les laisse libres tout le temps!
Certaines personnes ont des poules naines en liberté sur leur terrain, mais ça prend de la grande, grande campagne, et des voisins compréhensifs! 😉
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