Projet

L’an passé, je me suis offert une clairière. Cette année, avec le même outil, j’ai commencé à mettre en œuvre une autre idée. Franchement, il y a longtemps que j’aurais dû y penser! Les évidences se cont accumulées…

• Il n’y a plus de chien ici… et ça fait en sorte que je perds mon jardin, courgette après courgette, aux mains d’un vilain (j’accuse sans preuve, mais…).
• Or, quand je pourrai ravoir un chien (quand les télétravailleurs retourneront au bureau et que toutou désemparé mâchouillera leurs fils de chargeurs, j’en récupérerai bien un… ou deux!), le promener deux fois par jour sera toute une affaire (une fois avec les enfants, ça ira; deux, ils ne voudront pas, et ils sont trop jeunes encore pour être laissés seuls si longtemps).
• La même chose est vrai d’aller courir, chien ou pas: je ne peux pas laisser les enfants, qui n’ont pas l’endurance de mes quelques kilomètres.
• L’ex-homme, ici, n’a pas passé la moindre tondeuse ni faux cette année, et le terrain part en friche (je réfléchis aux parties que je vais laisser partir en boisé—pardon, en clairière du futur!).

Voyez-vous la solution évidente que j’ai trouvée? Qui va fonctionner hiver (raquettes aux pieds) comme été? Voilà! Je m’aménage, petit à petit (c’est bon pour les pectoraux!), un sentier de course! Je commence par faire le tour du terrain, sécateur en mains (oui, ma convalesscence va bien, enfin!), et ensuite je ferai des boucles pour faire toutes sortes de sentiers en 8. Une fois mes quelques centaines de mètres aménagés, je pourrai courir (avec ou sans chien encore une fois), les enfants aussi (et abandonner quand ils voudront: ils verront encore la maison!), et ils ne seront pas seuls si je vais m’enfiler quelques tours de terrain (et je finirai bien par connaître mes distances, plus ou moins). En plus, je saurai ce qui mûrit! Et en faisant quelques boucles dans le boisé derrière, ça fera un sentier avec de bonnes dénivellations, pas pour les poltrons!