Le 12 août, on achète un livre québécois, et de préférence chez un libraire indépendant! (Vous savez, ceux qui vendent des livres et pas des gogosses, des gugusses et des cossins? Ceux qu’on trouve ici!)
Deux livres de poètes que j’aime vont quitter leur librairie pour venir me combler de doux moments:
Uiesh, Quelque part, de Joséphine Bacon
Bleuets et Abricots, de Natasha Kanapé Fontaine
Les lire constituera un placebo qui remplacera le voyage impossible cette année sur la Côte-Nord, que j’ai tant besoin de retrouver. Un baume. Et mon choix s’est fait vite, instinctivement, mais pas à la légère. En cette ère de Black Lives Matter, visons la réconcilliation, l’écoute (parfois la lecture!) et la réparation. Pour moi c’est évident, mais je tiens à le souligner: en achetant les ouvrages de femmes poètes innues, je me procure des livres québécois.