En 2013, nous avions vu un petit polatouche devant chez nous, et il était revenu le lendemain. Je me cite (!):
Or, comme le petit polatouche (Glaucomys volans, Southern flying squirrel) est considéré comme vulnérable au Québec par le ministère de la Faune, on peut signaler son observation au Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec en remplissant un formulaire (que vous trouverez ici). Ce que j’ai fait. Si j’en ai des nouvelles, je vous en reparlerai.
Je n’ai jamais eu de nouvelles. Et si on pense que le polatouche n’est pas bien installé en Mauricie… eh bien venez avec moi un peu plus bas…
Voici donc notre coquin, qui ne niaise pas avec le suif, comme vous le voyez: il a carrément le museau dans la cage. Timide, ce visiteur nocturne qui revient fidèlement maintenant? Eh bien pas tant que ça: les photos d’aujourd’hui ont été prises avec un flash, la porte entrouverte. Parce que mon Homme était sorti… sans faire peur au polatouche. Alors j’ai osé un cliché… puis deux…
Et rapidement, un copain qui avait fui, lui, est revenu au buffet…
Et un autre aussi!
Dommage que le gouvernement du Québec ne fasse pas un suivi décent (de base, à la rigueur…) des renseignements qui lui sont fournis par la population (un simple courriel automatisé, quelque chose?!): l’aire de répartition qu’il affiche pour le petit polatouche est désuète, si je l’ai bien identité (et sinon il faudrait quand même vérifier, que diable!). [Côté communications, le gouvernement québécois a beaucoup de chemin à faire; on peut lui signaler (quand on finit enfin par trouver où et comment!) un glissement de terrain près d’une route provinciale sans jamais recevoir le moindre accusé de réception; c’est pas fort, mettons.] Bon, ce sont peut-être de grands polatouches? C’est possible! Apparemment que les deux sont difficiles à dinstinguer, mais le grand polatouche a les poils plus gris sur le ventre que blancs (ici je ne vois pas de gris, mais vous voyez autant que moi).
Si quelqu’un atterrit ici ou connaît quelqu’un qui a les connaissances requises, je serais bien heureuse que mes photos (en grand format au besoin) permettent une identification experte et(ou) contribuent aux connaissances existantes sur l’espèce et sa répartition.
Parce que quand même! C’est pas souvent qu’on voit ça! Et j’ai beau dire polatouche à tout le monde, personne ne semble connaître son vrai nom, à notre écureuil planant, et personne (que je connais) ne semble en avoir observé. (Qu’il s’agisse du petit ou du grand, d’ailleurs!)
À tout le moins… vous en avez vu, maintenant, vous aussi!
Quand je demeurais encore chez mes parents,à La Tuque, dans les années 70,il y en avait un qui venait à tous les soirs manger dans le bouleau devant la maison. Ici,en 40 ans ,on en a vu un seul une fois. Et ça fait au moins 20 ans! Je te trouve bien chanceuse!
On ne les voit pas depuis 3-4 soirs, et c’est (je présume) parce que le suif de cette cage-là n’a pas pu être remplacé: le fermoir est gelé sous 3-4 mm de glace. J’en ai mis dans la cage suspendue, mais ça ne doit pas faire leur affaire autant. Ça, ou ils viennent quand on ne regarde pas (non mais tsé la folle nous met sous stroboscope!).
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