D’après ce que nous pouvons observer ici, après trois à quatre semaines de confinement et de distanciations sociale, les choses se corsent. Oh, nous ne voyons personne, mais nous observons plus de gens qui se promènent à pied (ce qui est habituellement plutôt rare… à part pour nous) le long de la route… et cette semaine, ce que nous voyons, ce sont des couples qui se disputent (!). Ouille.
Quels sont vos réflexes et quelles sont vos réactions après tout ce temps d’isolement? Ici, comme pour n’importe quelle anxiété, je cuisine beaucoup. En prime avec cette pandémie, j’ai planifié un potager plus foisonnant et agrandi (14 bébés tomates ont déjà germé!). J’ai l’intention de semer plus de fleurs, aussi. Et j’ai enfin plongé: j’ai commandé les houblons dont nous rêvons depuis quelques années (cinq variétés: Cascade, Centennial, Chinook, Fuggle et Nugget) en plus des dernières semences qu’il me manquait. J’ai aussi confirmé notre panier de légumes hebdomadaire (non, nous n’aurons pas trop de légumes: je vais déshydrater, canner et fermenter tout ce que nous ne mangerons pas frais) en versant plus que la moitié du total pour me permettre de respirer mieux cet été. J’ai l’intention d’augmenter les récoltes sauvages dès que je verrai un peu de vert pousser, aussi. Et l’intention de faire des vins de fruits/baies (en commençant par les 3 kg de cerises sauvages 2019 que contient mon congélateur). Et des boissons fermentées variées.
Je constate que pour moi, l’insécurité peut toujours être ramenée à l’alimentaire. Je lis plus de livres sur la bouffe, j’en planifie, j’en prépare, j’en sème. C’est fou, mais ça me calme.