Si je ne vous ai pas reparlé de mon potager… c’est que la campagnarde ne s’en est pas beaucoup occupé cet été (la pluie vous dites? bénéfique!). Pourtant nous avons mangé notre laitue pendant plus d’un mois, et nous avons eu un avant-goût des courges et courgettes (qui semblent vouloir nous préparer pour bientôt une quantité épouvantablemagnifique d’offrandes). Les radis? J’ai oublié de les clairsemer, le résultat a été plutôt quelque part entre décevant et monstrueux (et hop au compost). Les carottes? Mes semences devaient être trop vieilles. Le basilic? Il pousse en bosquets et je me bats avec mes plants qui veulent fleurir et que je veux voir plus grands. Les oignons, concombres, poivrons, tomatilles, tout va bien. (Et avant que j’oublie, mes asperges sont montées en graines et j’ai confirmé hier que c’est très bien ainsi: il faut couper les tiges vers le mois d’octobre).
Maintenant commence le temps des choses sérieuses: les tomates rougissent! Oh! Bonheur, plaisir, gourmandise! Sur les photos, vous voyez ma récolte de samedi (modeste, mais c’est la première!). Trois sortes de tomates miniatures, une courgette, des haricots (non mais regarder sous le plant… je n’y avais tout simplement pas pensé… le jardinage n’est pas un métier qui m’est venu par instillation divine, voyez-vous…), et des framboises, cueillies sur le côté de la maison! C’est bâte que je sois aussi fascinée, mais je retombe en enfance quand je mange des baies qui poussent sans efforts, quand la terre me nourrit… pour rien! Les haricots ont fini au beurre, les tomates et la courgette en salade, les framboises comme des bonbons. Et ce n’est qu’un début!
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