Rénos…

Prenons comme ça au hasard un couple de nouveaux campagnards qui achètent une maison pour la toute première fois après un grand bout de vie oisifurbain. Ajoutons-leur un traumatisme de citadins qui ont vécu dans trop petit pendant trop longtemps. Ajoutons quelques aléas de la vie. Le retour d’un ado. L’arrivée d’une bambine. Une passion potagère. Et bien des choses à faire. Cinq ans plus tard, le temps d’éternuer et pas beaucoup plus, ils n’ont pratiquement rien fait pour entretenir et aider leur maison chérie. Bravo, naïfs nonos! Résultat… au moment de commencer à y penser, patatras, il y a déjà beaucoup de choses qui pressent. Et il y aura des surprises, dans cette première phase des rénovations campagnardes! Comme ouvrir le panneau électrique pour découvrir qu’un drame s’y est jadis déroulé: en bas à droite, un squelette de rongeur, les dents encore bien plantées dans un fil fatidique.
140729 024Tout en haut au centre, un cadavre de couleuvre, peut-être alléchée par l’odeur de rongeur grillé (chacun ses goûts), mais d’une manière ou d’une autre, morte et restée prise là.
140729 031Dans la foulée du projet, toilette et robinets ont été changés. Depuis ce temps je suis vraiment mêlée: l’eau chaude est à gauche et l’eau froide à droite… partout! C’est inouï! J’étais superbement bien adaptée à l’état alléatoire de nos eaux, moi! Et une toilette qui flushe, quelle idée… J’ai même une salle de lavage en bas, au lieu d’une pièce dans laquelle mon chauffe-eau aurait pu inviter ses amis! Celle-là, je n’en reviens pas!
140729 050Les surprises se suivent sans se ressembler. Alors que moi je cherche depuis plus de cinq ans comment (au grand comment) la maison a pu être conçue sans chambre froide… eh bien… quelques coups de marteau dans un panneau de gypse, et elle était trouvée, ma chambre froide! Tout un bel espace… vide. Et… pas isolé. Vous avez bien lu. C’est pas réglé, mais maintenant qu’on sait, on isolera (pour pas que la maison entière soit la chambre froide, ce qu’elle était un peu et là on comprend mieux pourquoi!) et on l’aura, notre chambre froide (en tout cas… un jour!)! Parlant d’isolation, faudra enlever les cadres décoratifs des fenêtres et isoler ça, parce qu’en ce moment… rien. RIEN. Et faire le tour des fenêtres dehors pour calfeutrer. Cet hiver, on sera mieux que jamais.
140729 056Mais les surprises ne sont pas toutes en forme de pièce toute neuve. Non. Certaines sont plutôt du genre euh ouan ben votre toit… l’est fini, votre toit. L’est à refaire, et en urgence, parce que l’eau, hein, la gravité, les trous… pas bon, ça. Mi. Sè. Re. Ouste, vieux bardeaux, bonjour les nouveaux. Deux tiers du toit sont faits et le reste suivra. Et ensuite, c’est la joie: ramasser mille bardeaux, cent mille clous, du papier noir, youpidou qu’est-ce qu’on s’amuse…
140729 069Et tout ça n’est qu’une première phase. Une fois le choc de la compréhension (faut le faire, pas le choix) et du prix passé (oh que c’est pratique quand même vivre avec deux hommes en forme!), les manches retroussées, on s’y est attaqués. Étrangement, vivre dans un chantier pendant deux semaines ne m’a pas trop troublée. Le choc du début a frappé assez fort pour qu’ensuite tout me semble bien aller. Le reste, je vous en reparlerai: on a quand même la moitié des vieux bardeaux qui traînent encore et doivent être ramassés… ouf.
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Une réponse à Rénos…

  1. Ana dit :

    Bonsoir !

    Tiens ça m’a plu cette histoire issue d’un  » réalisme mur à mur  » !
    Hé oui le plancher des vaches est aussi dans la demeure…Real-Réalité. Vous goûterez ( sans les mâcher ) aux plaisirs et confort du rénové…dans quelques temps !

    Soyez bien !