Alors, ce projet de bouffe de camping déshydratée? Avouez que vous avez peine à trouver le sommeil depuis que je vous en parle, avec mes écorces et craquelins, et que vous devez connaître les résultats, hein, hein? Ah! Eh bien! Succès. Grand succès!
Le chili? Il n’en reste déjà plus. Les écorces de pomme de terre, de patate et de carotte non plus. Le riz, à peine. Pour que le projet sur le terrain et sa dégustation se passe au mieux, j’avais acheté des bols en inox (qui gardent la chaleur). Mais le secret, c’est d’utiliser de l’eau bouillante, de laisser tremper/réhydrater et d’ensuite refaire bouillir quelques minutes. Le chili redevient chili, c’est à s’y tromper. Et au milieu du bois, y ajouter des légumes et en faire un potage potager, miam. Côté potages, là, ah… je suis moins satisfaite, car mes écorces ne se dissolvaient pas entièrement, et il restait des particules (quand même pas des mottons…). Pour les potages, je vais essayer de réduire en poudre l’écorce, et on verra.
Les craquelins? J’en ai trop fait pour notre camping de l’été, même si on en a beaucoup mangé. Il en reste donc pour les semaines à venir: rien de perdu. La variante que mon Homme a préférée: chia, sauce soya et wasabi. Le charqui de jambon (billet pas encore écrit) s’est envolé en moins de 24h. Les pommes, le cantaloup, les bananes, les rouleaux de fraises et de compote de pomme, gros succès aussi. Les barres tendres (autre chose dont je dois vous reparler) ont disparu en grande partie aussi. Les bonbons au yogourt, l’ado est tombé dedans et on ne les a pas revus.
L’Homme et moi avons fait le point. C’est pas compliqué: jamais nous n’avions eu d’aussi bonne expérience de bouffe de camping. Avec une glacière peu garnie (du lait pour nos cocos, du mesclun fraîchement cueilli et une bouteille de ma vinaigrette faite d’avance, quelques fruits, du fromage…), nous avons réussi à ne pas dépenser, à manger santé, à apporter des aliments savoureux et légers à porter (mais satisfaisants par une nuit fraîche en forêt)… en trop grande quantité! Et c’était facile à faire, avec un minimum de vaisselle à laver.
Évidemment il faut une source de chaleur, un chaudron, et de l’eau potable. Un mini-brûleur, ça se trouve, comme un bon filtre. Je commence à penser qu’un jour on pourrait rêver de canot-camping en famille! Ou même de randonnées de plusieurs jours! Bref… succès pour ce projet, qu’il faudra recommencer et amplifier.
Là je viens de trouver la boisson de camping déshydratée idéale (hahahahahahahaha!): la… bière! Déshydratée! http://www.patsbcb.com/
Sans blague!