J’ai fait une robe improvisée pour ma fille, avec du tissu que j’avais et sans patron (!). Si elle est parfaite, la robe? Non. Mais j’avais besoin d’un projet facile, rapide, qui me réconcilie avec la couture (en faisant la robe j’ai compris quelque chose: je pense toujours que j’ai besoin de beaucoup, mais alors là beaucoup de patience pour coudre. Or, je n’ai pas cousu depuis longtemps et cette définition de beaucoup de patience vient de ma vingtaine, si ce n’est pas d’avant [ma mère m’a appris avec sa machine toute en métal dès mes 4 ans, alors…]. Et depuis ce temps, l’effort et l’application ont été relativisés dans ma petite tête: ce qui était exigeant alors est du facile au quotidien maintenant. Il faut réévaluer périodiquement ces croyances qu’on appelle nos vérités!). Une victoire pour pas cher dans ma journée. Un succès populaire et un projet réalisé, de l’idée au bonheur. Du tissu inutilisé, c’est comme un instrument dont on ne joue pas: c’est triste et ça traîne. Oh il était coupé pour autre chose, mais voilà, je n’avais pas fait cette autre chose depuis… ouf. Depuis 7 ans au moins!
Et c’est depuis que ma fille marche que je veux lui fair eune petite robe facile à partir d’une taie d’oreiller (cherchez en ligne pillowcase dress et vous comprendrez). Finalement nos taies sont plates, ordinaires, unies, ennuyantes, alors que j’avais ce tissu génial! Alors la taie, ben… je l’ai faite, en quelque sorte. Je me suis inspirée des instructions ici. Deux pans de tissus ayant chacun trois bords faits (tous sauf le haut), réunis sur les côtés. Puis un espace coupé (à l’oeil) pour les bras, 4 pouces de haut et 2 pouces de large. en arrondi de chaque côté (suffit de plier pour faire une seule coupe). Là j’ai fait un peu plus que suivre les instructions: dans mes retailles j’ai découpé des genres d’arcs pour faire l’intérieur des trous de bras. On le voit sur la prochaine photo. Et on remarque au passage que je ne sais pas comment appeler les gogosses techniques de la couture, mais je connais les principes. (Vous pouvez juger mes coutures croches et inégales, je m’en fiche, mais je ferai quand même remarquer que je cousais avec une puce sautillant devant moi qui demandait quand est-ce qu’elle va être prête ma robe, quand est-ce qu’elle va être prête ma robe, quand est-ce qu’elle va être prête ma robe…)
J’ai ensuite replié le haut (des deux côtés) pour former un espace où glisser environ 6-7 po d’élastique (1/2 po de largeur), que j’ai cousu à chaque bout pour que le tissu fronce.
Il ne restait plus qu’à fixer quatre bouts de ruban gros grain et… à insérer une fillette!
Maintenant je me dis que 1) suffira de défaire les noeuds pour que ça lui fasse très longtemps, même que ça pourra un jour êtr eplutôt une tunique et 2) avec la même technique, je peux lui faire de jolis hauts: suffit de faire la même chose en moins long!
C’est sûr que j’ai un long trajet à faire pour devenir vraiment bonne en couture. Mais ça me travaille depuis plusieurs mois: j’ai deux caisses de tissu, du fil, des aiguilles, etc., et tout ça devrait devenir utile et agréable. Et je viens de me le prouver, sans chichi et sans patron!
J’arrête pas de me dire qu’il faut que je fasse ce type de robe pour mes crapounettes!
Si je sors la machine à coudre dans les prochains jours, sache que c’est de ta faute (ou grâce à toi, c’est selon! 😉 )
Eh que chu bonne! 😉 (Côté verre vide/verre plein, j’ai fait mon choix drette là!)