Hazard ou pas? Je commence à en avoir assez de l’hiver (j’ai beau ne pas généralement me plaindre de la météo, on n’a pas vu de vert au sol ici depuis le 1er novembre passé et l’hiver a été sombre de précipitations nuageuses plutôt que lumineux, malgré le 1,3 mètre de neige ici – sans aucune exagération! plus de quatre pieds!) et je rêve de terre pour jardiner et de chaleur… et aussi de certains oiseaux. C’est là qu’il n’y a pas de hasard: si je ressens autant de bonheur à voir leurs photos, c’est qu’ils ont un air de «chez nous au printemps», ces roselins pourprés!
Au moment d’écrire ces lignes… nos mangeoires sont, pour l’une, près du niveau de la neige et, pour l’autre… prise dans la neige, avec deux niveaux sur trois dans le tas blanc, encastrés. Pour que les poules puissent encore surtir dans leur volière à demi-couverte, il a fallu pelleter leur rampe de sortie. Le suif est toujours là, mais dans les bourrasques terribles de la semaine passée, sa corde en nylon a lâché, et mon Homme a dû visser la planche plutôt.
Alors toi, là, mon beau petit ami roselin pourpré? T’as pas idée comme j’ai hâte de te revoir. Toi, ton décor en vert, ta troupe d’affamés, et tout ton printemps. Je t’attends!