Mon imaginaire parental est peut-être trop peuplé d’images et de concepts télévisuels, mais il m’a un peu toujours semblé qu’un sac à couches, c’est le genre de trucs qu’on reçoit lors d’un shower. Bon, quand je dis il m’a toujours semblé, je dois avouer que c’est seulement enceinte de nombreux mois que j’ai vraiment pensé à la chose, mais elle a toujours fait partie, disons, de ce que j’imaginais comme les gogosses qui apparaissent par magie dans notre vie grâce à un shower de grossesse. C’est beau, la pensée magique! Et ça s’arrête… vite. Car pour avoir un shower, il faut avoir eu la bonne idée de se constituer un réseau d’amies féminines (les miens, d’amis, ont surtout une voix grave et une fichue tendance à se raser la barbe… ah je les aime, mais ils sont pas trop le genre à tripper sur l’achat d’articles semi-utiles, minuscules, roses et qui, comble de malheur, ne se branchent généralement ni à une prise électrique, ni à un port USB, ni même ne se connectent à un quelconque appareil sans fil) qui se connaîssent en chair et en os. Ouille. À moi donc le magasinage de sac à couches l’an passé.
Mais moi, le magasinage, vous savez… bof. Ça a duré 30 minutes, j’ai trouvé un beau sac messager en ligne, bleu, assez cher. Je ne l’ai pas acheté. Je le trouvais cher. Je me demandais à quel point ça serait utile. Des amis qui avaient annoncé qu’ils comptaient utiliser un sac à bandoulière qu’ils avaient déjà s’étaient fait répondre que Mais non, tu auras besoin de plein de p’tites pochettes! Mais non: il faut que ce truc-là ait des poches hydro-fu-ges! Mais non, voyons donc, tu passes à côté d’un achat! (Oups, le dernier c’est moi qui l’ai entendu entre les lignes peut-être…). Faire commes les autres, nous… bof encore. On ne voulait même pas de poussette (on en a eu une d’occasion), et celle qu’on a, on ne l’a jamais mise dans l’auto. Quand on part, c’est avec la puce dans les bras ou dans un porte-bébé (on en a 4 types!), alors… Le sac à couches devait donc aller sur un humain, pas dans/avec/sur une poussette (les systèmes de transport pour enfants, très peu pour moi, merci).
À peu près au même moment, ma belle-soeur nous a offert un sac à couches (devinez d’où vient la poussette aussi!), celui que son homme n’avait pas honte de trimballer, un genre de sac à dos beige et bleu marine rembourré, aux bretelles impossibles à régler. Énéwé. La chose a fait le travail. Mais quel travail, justement? Ah ben voilà. Je ne me déplace pas tant que ça avec la puce (et si on partait loin ou longtemps, il faudrait plus qu’un sac à couches…). Elle vomit rarement. Ses dégâts sont limités. Ses changements de vêtements plus motivés par l’humeur ou l’heure qu’un désastre liquide. Elle n’a pas besoin que je trimbale de suces. Le sac à couches est… rarement utilisé. (On note, car j’ai évité une belle dépense! C’est sûrement pas possible pour tous, mais…) Tant qu’à y être alors, j’en ai extirpé le petit tapis du premier sac (pratique quand même!) et je l’ai mis… dans le nouveau sac à couches, un sac à moi que j’ai converti, tout simplement. Celui-ci a de nombreux avantages: je l’adore (j’ai mis assez de temps à le choisir, dans le temps!), il est grand, unisexe, son Velcro (intense et bruyant) résiste à la petite, et jamais encore je n’ai croisé quelqu’un avec le même: parfait pour les fêtes à la maison de naissance qui rassemblent trop de parents! Pour les couches souillées, un sac à cet effet de Bébé d’Amour fait le boulot. Et pour les débarbouillettes, un sac en plastique refermable. Et maintenant je traîne aussi des aliments secs pour elle. Bref à sac à couches, sac à couches et demi! 😉
J’aime comment avoir un enfant est simple quand on te lis. Ça fait du bien!
Merci! Y a beaucoup de choses complexes dans ma vie, beaucoup de trucs qui me font peur ou m’intimident ou m’angoissent ou… enfin, mais ma fille, non. Depuis le début de ma grossesse, ma fille a été une source de calme et de paix. De certitude presque! J’imagine que tout est surtout question d’attitude et qu’avec beaucoup de volonté je pourrais étendre cette attitude aux sphères épeurantes de ma vie, mais en tout cas oui, pour moi c’est simple, avoir un enfant. L’intégrer dans ma vie s’est fait tout simplement, naturellement. Et maintenant quand son père l’amène faire des courses et séduire toute la région… je m’ennuie en maudit! 🙂
Moi j’ai eu deux régurgiteurs de calibre olympique alors… Oui, des pochettes, c’était pratique pour trouver rapidement LE morceau de linge soudainement rendu nauséabond parmi les 2changes complets que je trainais et qui servaient presque toujours… Parce qu’une bavette pour bébé de 3 mois, c’est petit en titi!
Je t’envie pas mal, parce qu’ici, un chagement de vêtements motivé par l’humeur, j’ai pas connu ça. C’était plutôt un changement de mon humeur motivé par le trop grand nombre de changements de vêtements nécessaires (malgré les bavettes!)…
Mais reste que c’est le genre d’achat qu’on fait souvent d’avance alors que ça serait le fun de pouvoir le faire seulement après quelques semaines d’usage, quand on connaît nos vrais besoins.
Correction: le morceau pour remplacer celui devenu nauséabond! Ça faisait étrange comme je l’ai écrit ci-dessus!
Ah oui, ça doit beaucoup dépendre du bébé! (Mais justement quand les gens donnent des conseils d’achat aux nouveaux ou futurs parents, ils ont tendance à répondre… selon leurs enfants à eux, et en généralisant à partir d’eux, ce qui est très humain mais… peu utile!)
Les bavettes, je l’ai déjà dit, c’est quasi inutile ici. Là? Ma fille arrache celles dont le Velcro est trop petit. La bonne bavette dont j’ai parlé fait encore le travail, mais justement: surtout parce que c’est juste une question de morceaux de bouffe qui tombent, pas de vomi partout!
Depuis que je vis à la campagne, je me change souvent moi aussi. Je m’adampte au temps qu’il fait, et le temps change. Ma fille… fait pareil, pas le choix (mais elle coopère bien, alors c’est facile)! Aujourd’hui? Il faisait moins de 5 degrés quand on a sorti le chien. Tantôt il va en faire 25… Oui vraiment, une chance que je n’ai pas à faire des changements pour cause de régurgitation!
Les velcros des bavettes sont généralement de la m***… Quand on sait, grâce aux couches lavables, qu’il existe des velcros solides et capables de rester solides après de nombreux lavages, c’est frustrant (ben, quand on utilise des bavettes comme j’ai dû le faire)! Elles sont souvent faites pour être mignonnes, pas pour être durables 🙁 Curieusement, c’est habituellement la partie « douce » des velcros qui ne fait plus la job. Comme il y a beaucoup plus de doux que de piquant sur les couches Mère Hélène, on a sacrifié une vieille couche aux élastiques finis et au motif laid pour réparer plusieurs bavettes avec succès.
Au stade de manger, j’aime les bavettes Ikéa, bien couvrantes (avec manches) ET aux velcro durables et solides! Mais quand je n’ai pas besoin de couvrir les bras, les meilleures bavettes sont celles fabriquées par ma mère, avec des cordons. Ben oui, ô sacrilège! Ça s’attache bien, ça résiste quand bébé tire, ça ne se détériore pas au lavage… Évidemment il n’y en a pas sur les bavettes commerciales à cause des risques d’étouffement, mais c’est ce qui va le mieux!
Bonne idée, la réutilisation du Velcro des couches! La bavette Rien ne se perd dont j’ai parlé a un bon Velcro, en passant! 🙂
Moi qui suis d’avance une adepte du sac archi-méga-immense… mettons que je trippe sur mon sac à couches (trouvé à plus de 50% de rabais pendant que je magasinais complètement autre chose)
Faut dire aussi que, contrairement à ce qui était prévu, j’ai des biberons à traîner avec moi… Alors vive les pochettes! (Et puis, ça permet de traîner un p’tit projet de tricot en même temps aussi. Héhé!)
Mon Marius non plus ne régurgite pas vraiment.. Mais avec les journées qui commencent plutôt froide et qui finissent carrément chaudes, ou vice-versa, je finis par le changer quelques fois par jour quand même! Grrrr!
Pour ma poussette (un modèle haut de gamme, tout-terrain, utilisé 2 fois, payé 50$ à ma tante, hourra!) je capote dessus! On est allés faire une belle grande balade en forêt aujourd’hui, justement avec mon cousin de 5 ans, le premier utilisateur de la-dite poussette! Et c’est officiel, la poussette tout-terrain mérite bien son nom!
Les bavettes? J’hais les bavettes! Et mon fils aussi, on est faits pour s’entendre, lui et moi!
Oh my, oui, ok, avec tricot et biberons, ça doit prendre un grand modèle…
Je continue de n’avoir presque rien acheté à ma puce. Récemment tout de même j’ai demandé des leggings à ma mère. Eh ben ils feront d’ici un an… Hahahaha, ça m’apprendra! Mais la changer n’est jamais un problème (oui ok pour la couche parfois elle joue à la nudiste qui se pousse, mais pour les vêtements, jamais). Et là elle est dans une phase « chapeaux ». Sont tous drôle et elle veut tous les essayer, de mon géant chapeau de paille avec doublure rose fluo à sa petite tuque rayée (cadeau de Martine-Ni-vu-ni-connu!)! 🙂
Heille avec moi à 5 ans, tiboutte aurait pu droit de poussette! (Matante Helene est ben méchante…) Hahahahaha!
Bah, c’était le bébé qui était dans la poussette là, pas mon cousin! (Seigneur, grouillant comme il est, j’aurais ben aimé ça me voir essayer de l’attacher là-dedans et le pousser au lieu de le laisser courir, sauter et lancer des branches et des roches!)
Oh c’est tellement cute des chapeaux! Je sens qu’une grande malle de costume risque d’être un jouet fort prisé chez toi si elle aime déjà autant essayer plein de trucs!
Le mien hais tellement avoir un truc sur la tête, c’est tout juste si j’ai réussi à lui faire porter un seul des 6 bonnets que je lui avais tricoté, le temps d’une photo. À date, le seul « chapeau » qu’il tolère, c’est une casquette (micronuscule ça, une casquette 0-6 mois!). J’ai bien hâte de me voir cet hiver essayer de lui mettre une tuque! Hihi!
Intéresse-le aux miroirs (montre-lui des…, donc!)! La mienne aimait pas DU TOUT non plus au début. Là? Elle exige! Et sur nous aussi! Quand on sort, elle pointe les casquettes et chapeaux du doigt!
(Les livres disent que les bébés ne comprennent pas que c’est eux dans le miroir avant un certain âge, bla bla bla. Ma fille, c’est clair, n’a pas lu ces livres-là.)
(Et: ah fiou, un ti-gars de cinq ans normal! Alors super pour ti-pour, la poussette qui résiste aux chemins de bois!)
Ça me rappelle quelqu’une qui, catastrophée devant le fait que je refuse de connaître le sexe de mon futur bébé, me disait que je ne saurais pas quelle couleur de sac à couches choisir!
Je lui avais répondu que comme c’était moi qui allai trimbaler l’objet en question, fallait donc le choisir rose!
Pour mes 4 loupiots (grands loups maintenant) j’ai opté pour un sac à dos tout à fait ordinaire, qui me servait à la fois de « sacoche » et de sac à couches. Un sac « bibi et bébé »!
Je l’appelais mon « baise-en-ville ».
Même après les bébés j’ai utilisé ce sac qui a fini par rendre l’âme après plus d’une décennie de bons et loyaux services.
J’aime me faciliter la vie (lie « je suis paresseuse », mais svp… ne pas le colporer 😉 )
Mes 4 loups et moi sommes sortis indemnes de ce choix pas du tout à la mode.
Bon changement de couche!
Hahahahaha: et pour moi fallait choisir bleu! 🙂
Pour moi ce sac, c’était mon « Armageddon bag »: celui avec qui me pousser en sachant que TOUT y était! 🙂