J’ai toujours aimé les carottes, surtout râpées. Je me souviens, enfant, avoir souvent demandé que ma collation prenne la forme d’une carotte, mais râpée s’il-te-plaît maman! La texture, comme le choix de l’ustensile, a une grande importance pour moi: question de ravir au mieux tous les sens qui participent. Depuis longtemps j’aime la salade de carottes… mais jamais je n’en avais fait avant cet été, allez savoir pourquoi. Cet été par contre, avec mes carottes multicolores, je me suis rappelée à quel point une carotte fraîche du jardin, ça n’a rien à voir avec une carotte sortie d’un sac acheté à l’épicerie! D’ailleurs, de l’Homme aux visiteurs en passant par le Coco, personne n’a refusé un bout de carotte fraîche. C’est du bonbon de potager! Je n’ai donc pas voulu cuire (et gaspiller cette saveur, sans parler de la couleur toute douce de mes carottes mélangées, vous avez remarqué?).
Une petite recherche en ligne m’a vite appris que j’avais eu tort de ne pas me gaver auparavant de salade de carottes maison: rien de plus facile à faire! Carottes râpées, mayo, jus de citron (si on veut mais pas trop), sel, poivre, ail (pourquoi pas) et fines herbes: le tour est joué! Pour une salade classique, on ajoute des raisins secs. Ça n’a pas plu au Coco. La fois suivante, donc, pas de raisins. Il manquait quelque chose pour moi. Le lendemain, éclair dans l’esprit de la campagnarde: et si on essayait plutôt des canneberges déshydratées (sucrées à souhait…)? C’était l’idée gagnante. La salade de carottes campagnarde a non seulement la douce couleur d’un arc-en-ciel de carottes, mais aussi des accents rouge sang en forme de canneberges. Systématiquement, j’en prépare un peu trop. Et je finis le bol toute seule le lendemain midi! (C’est pas triste, la vie?)
Miam! J’ai plein de carottes ordinaires et aussi des rouges et oranges. Je vais sûrement essayer ça… Il me semble que ce serait délicieux avec un classique comme du pâté chinois. Qu’en penses-tu?
Pour tout te dire… je ne me pose plus la question: je fais la salade! Avec du spaghetti? Pourquoi pas! 🙂
(Oh que mes carottes achèvent, avec tout ça!)
Est-ce parce que c’est la femme enceinte qui parle ou bedon (ha,ha,ha) c’est parce que tu es déjà une personne qui ne se contrarie avec rien?
C’est la femme enceinte qui trippe sur les fruits et légumes frais. Quoique ça pourra plus tard être la maman qui se fiche des règles (sorties d’où?) tant que bébé est heureux de manger.
Et tu as bien raison! Sorties d’où… probablement sorties de notre enfance et donc des traditions familiales. Mais aujourd’hui, tout change et on fait les combinaisons qui nous tentent point.
On le voit aussi avec ce qu’on fait de nos restants. On mélange du mexicain avec de l’indien ou encore du québécois avec du méditerranéen… Ça n’a plus de fin et c’est très bien ainsi.
Bonne fin de journée!
PS : Les travaux routiers sont-ils terminés?
Oui, à ranger avec le « maman est-ce que vert et bleu ça va ensemble? »! 🙂
Eh non, les travaux continuent. Ce matin ça me décourageait un peu: le chien et moi (avec cache-cou tant il frôlait le zéro) sommes passées devant la pelle mécanique qui gobait encore un bout de notre fossé. Mais depuis, le bruit s’est éloigné.
Et puis la route, depuis jeudi passé, est au moins refermée (c’est bien étrange et j’aimerais qu’un ingénieur m’explique: les ouvriers ont couvert la surface sous la route de plaques de styromousse superposées, avec un gros madrier (6 x 6 au moins) au milieu de la chaussée. Ensuite, genre de couverture en feutre (que je sache) et on recouvre de nouvelle terre!).
J’attends l’asphaltage (fermez les fenêtres, ça pue), car l’hebdo local parlait d’une fin des travaux vendredi 23… mais j’imagine qu’on ne fait ça que d’un côté à la fois, donc y a encore risque d’être pris ici! (Petit risque mais…!)
Du cumin dans la salade de carottes aux canneberges c’est divin…
Ah, Lyne! Du cumin, point, c’est divin! Bonne idée, j’ajoute! 🙂
Votre route sera plus durable que la notre… Nous ici, en fait, ils n’ont fait que gratter et rajouter de l’asphalte.
Tandis que chez-toi, ils se sont vraiment donné la peine de faire un travail durable puisque le styromousse et tout le tralala va faire en sorte que les gels et dégels seront moins destructifs. C’est pour le mieux, vraiment!
Faut bien qu’on ait un avantage à ce que ce soit une route provinciale…
J’espère aussi que, comme tout le monde semble le croire, les côtés de la route seront pavés. Parce qu’on voit passer de plus en plus de cyclistes et que j’aimerais bien qu’ils aient de meilleures conditions et de meilleures… chances de survie!
Mais le styromousse… euh… me semble que c’est pas biodégradable, ça. Que ça va tout finir par se décrouncher et pas être enlevable, non? Ce que je trouve en ligne parle de viaducs (pas notre cas, et on parle pas ici de gros blocs de styromousse mais de panneaux bleutés), pas de route ordinaire, et on dit que c’est utilisé depuis les années 1970, ce qui pour moi ne veut absolument pas dire « bonne idée ». (Ça peut l’être, mais « on fait ça de même depuis 40 ans » n’est pas synonyme de « youppedou, ça fonctionne à long terme »!)