S’il n’y a rien comme la première salade issue du potager en juin chaque année, il faut aussi souligner qu’à la mi-juillet, les salades sont autrement colorées. C’est un bonheur tout simple de partir un bol sous le bras et de revenir avec une bonne partie du souper dix minutes plus tard. Tout simple, mais en même temps primordial et jouissif.Oui bon ça finit par prendre plutôt 30 que 10 minutes, mais c’est que je m’oublie au potager, désherbant ici, attachant là. Quand il ne fait pas mille degrés, pas besoin de me supplier: j’aime être au potager.
Ce jour-là de la mi-juillet? Une laitue romaine coupée pour faire de la place à ses voisines. Des feuilles d’autres laitues, frisées et feuilles de chêne, rouges et vertes. Des feuilles de betteraves pour laisser les autres betteraves grossir tranquilles. Un premier oignon, petit. Des oignons verts. De la livèche, du persil italien, de la ciboulette et de la ciboulette à l’ail. Des oeillets, des viola, de la vesce jargeau et des hémérocalles. Du bonheur, je vous dis!
Ouaip’!
Du bonheur au pluriel : P
Ah! J’ai faim! C’est tellement beau en plus!
Oui, du bonheur de revenir du potager avec son repas.
Bon, avec gmail qui a changé son interface, je n’avais même pas vu vos commentaires: mes excuses. J’ai changé de système informatique aussi et si j’ai de la mémoire vive à souhait, tout le reste est plus compliqué temporairement: pas de deuxième écran, l’appareil photo pas reconnu, et le blogue qui attend, entre autres parce que je déborde: boulot, cannage, popotte, potager, puce, gardiennage canin… au secours!