Faudrait que j’arrête de tomber des nues: nous avons des salamandres chez nous, que j’en revienne ou pas! Celle-ci se prélassait dans l’eau au moment où (il y a moins de deux semaines) la nappe phréatique se trouvait au niveau des racines du gazon (sans blague, là: un trou de 30 cm de profond, rempli à ras bord naturellement par l’eau que contient le sol). Et elle n’a pas été difficile à identifier: c’est une salamandre à points bleus (Ambystoma laterale, blue-spotted salamander). C’est ma fille qui l’a vue en premier (hourra, elle est déjà moins ignorante que moi!), et je constate que chez nous, c’est presque devenu un concours de savoir qui pourra trouver un animal que je pourrai photographier.
On dit ici que la salamandre à points bleus joue un rôle important dans le contrôle des moustiques (je choisis de le croire et de dire YÉ!). Elle vit généralement sur le sol forestier, mais se reproduit dans l’eau, en pondant ses œufs un à un à la base de plantes, par exemple. Ce qui me pousse à me demander si dans un mois notre trou maintenant sec ne sera pas une pouponnière de larves de salamandres (yé!).
Elle est nocturne… sauf, je présume, quand on la dérange pour la photographier. En tout cas le lendemain de la photo, le trou était sec et la salamandre, disparue.