Chez nous quand j’ai grandi, la salsa, ça n’existait pas. J’ai connu la cuisine mexicaine (et Tex-Mex) plus tard, quand j’étudiais à l’université (dans le temps où ça coûtait moins cher, pas juste de droits de scolarité, mais pour me loger, manger, etc. J’ai pas envie de partir un débat politique, mais j’ai eu vachement de la misère à repayer mes prêts (avec lesquels j’avais de la misère à survivre), moi, et pourtant j’ai eu de la chance côté loyers. Si j’avais 18 ans de nos jours à Montréal, JAMAIS je ne pourrais me payer à la fois l’université et… la vie! Heille, ça me coûtait 700 à 800$ par session… pas en droits de scolarité ni en frais machintruc: juste en livres! On n’en parle jamais, de ça! Il y a 18 ans! Me dites pas que les livres coûtent moins cher maintenant, pas plus que les logements! (Me dites pa snon plus que j’aurais pu les revendre: les éditeurs connaissent le truc et rééditent de nouvelles versions comme des fous!) Avant de dire bébé gâté, allons marcher 1,6 km dans leurs souliers troués (c’est un mile…) et vivre parmi les rats. En tout cas!). Ma mère a aussi, bien sûr, continué ses apprentissages et découvertes culinaires de son côté, et récemment, elle m’a fait une salsa, que j’ai trouvé bien bonne et que j’ai refaite et modifiée. Là voici donc…
Il y a là-dedans, en cubes ou plus petit, de l’ail, des oignons (beaucoup), des tomates, des concombres (si on pèle, on perd la couleur et c’est dommage!), du céleri (ma mère met des poivrons aussi quand elle en a), de la poudre de mes piments, du jus de citron, du sel, du poivre et, quand c’est possible, tout plein de coriandre fraîche (sinon j’utilise mes fines herbes déshydratées et je laisse reposer le tout au frigo un peu). Juste à vous décrire la chose, j’en ai l’eau à la bouche. Ce printemps je l’ai déjà faite souvent, cette salsa. Depuis que j’ai parti les semis, j’ai des rages de fraîcheur, comme si je voyais déjà les fruits de mon potager, dodus et mûrs. D’ailleurs… je vais aller semer quelques plants de concombre de plus, finalement! (Puisque déjà j’ai craqué pour des plants de poivron en jardinerie, moi qui avais pourtant décidé que pas cette année!)
(J’ai rédigé le billet hier avant le souper. Et la salade prévue n’a pas été faite: je l’ai remplacée par une salsa! Avec céleri ET poivron cette fois, miam miam!)
dite donc ma’am…
pourquoi les « comments are closes » sur votre nouveau billet avec m’sieur spock?
Ayoye. Non seulement j’ai aucune idée, mais je sais même pas comment le changer tellement c’est pas voulu! (J’ai peur un peu…)
Ok j’ai réglé à l’aide de http://www.divergentstudio.com/georgeswonderblog/2011/0506/work-at-home/blogging/how-do-i-fix-wordpress-comments-are-closed/
MAIS j’ai changé le titre du billet en cours de recherche de solution, alors tu devras retourner sur la page d’accueil (et peut-être rafraîchir l’écran) pour accéder au billet. Tu me suis?
Quand même aucune idée pourquoi c’est arrivé… 🙁
(mais merci de l’avoir vu et de m’avoir avertie!)
C’est vrai qu’être étudiant de nos jours, c’est pas facile… De la part d’une étudiante universitaire finissante pas très riche, en grève mais quand même chanceuse car j’ai des parents et un chum qui m’aident beaucoup! Ce qui n’est malheureusement, pas le cas de tous.
Ici, franchement, je perçois que l’université, c’est pour les étranges de la ville. C’est terrible, cette perception. Et terrible que ce soit une réalité pour beaucoup.