Le 2 octobre, j’ai reçu mon courriel hebdomadaire décrivant le contenu de notre panier de légumes bio, et notre fermière de famille disait que ses jardins ont vécu un premier gel au sol. HEIN? QUOI? ai-je dit calmement devant mon écran… Comprenez ma panique: la ferme bio est à quelque kilomètres à peine, et je n’avais toujours pas eu de gel. Pour le confirmer j’ai goûté un haricot qui poussait bonnement sur son plant, encore charnu et croquant. Oui, en octobre.
N’empêche qu’à la fin de l’avant-midi j’ai dit aux enfants qu’on s’en allait au jardin cueillir les tomates qui restaient. Ça a été pour moi au potager une bien piètre saison. Mea culpa un peu mais pas seulement. De tout l’été je n’avais pas vu autant de mes tomates cueillies. C’est un peu désolant, mais on peut le voir autrement: au moins je ne les ai pas perdues! Car le gel est bien venu, un soir plus tard en Mauricie que dans Lanaudière, apparemment, mais il était féroce. Le 3 octobre à 8 h il faisait –0,5 degré (et je sortais mon manteau d’hiver pour me rendre au poulailler).