L’automne dernier, plusieurs des épinettes derrière (celles qui formaient notre réserve d’arbres de Noël, mais qui nous forcent à voir que depuis notre arrivée les années ont… poussé!) chez nous ont produit une grande quantités de cônes (des cocottes, des… pommes d’épinette sans pomme d’api!).
Je cueillais des cerises sauvages à pleines poignées (c’était une bonne année!) quand j’ai remarqué que les cônes venaient, pour beaucoup, de tomber au sol. J’en ai attrapé plusieurs, comme vous voyez, et ils étaient tous bien fermés au moment où je les ai choisis, parce que je savais qu’ils contenaient donc toutes leurs semences. Je savais où trouver les semences… mais je n’en connaissais pas encore l’apparence!
J’ai donc été surprise de voir apparaître des mini-samares (oui bon techniquement la samare est le fruit ailé de l’érable et de l’orme, mais on voit ici la même forme, celle des hélicoptères des cours d’école de mon enfance)! Et je n’ai pas attendu longtemps: en peut-être une demi-heure à l’air plus sec de l’intérieur (pendant que je continuais à récolter mes cerises), les cônes se sont mis à ouvrir (à mon grand dam, car je voulais les photographier avant!). Regardez-moi ces mignonnes petites samares!
Larry Hodgson me dit (enfin, pas personnellement!) que c’est en janvier qu’il faut semer mes graines. À quelques jours près, ça devrait encore aller. Car oui j’aimerais les multiplier, même s’il y en a plein qui poussent naturellement ici. Par folie un peu, par lubie beaucoup, et pour densifier progressivement le mur végétal qui blogue le bruit, les résidus et la vue de la route.