Cet hiver, la pièce que j’appelle une serre était en fouillis de rénos pas finies et je n’ai pas pu faire à ma tête et démarrer mon basilic et ma coriandre en décembre. J’avais même voulu avoir un petit potager intérieur cette année, mais notre chemin préhivernal avait été jonché d’embûches énergivores (qui nous ont gobé toute notre énergie, oui…) et démoralisantes. Bref, le potager intérieur, ce sera l’an prochain… au plus tôt. Disons-le comme ça, je serai moins déçue tantôt. Bref, même en février quanad j’aurais voulu partir mes poireaux, je ne m’étais pas vraiment tournée vers les semences. J’ai fini par le faire et par commander ce qui manquait. Premier constat? Faut que j’arrête de niaiser et que je récolte mes propres semences systématiquement, parce que des semences, ça coûte cher à la longue. (Je ne dis pas ça pour me taper sur le crâne mais pour m’en souvenir à l’automne; en 2014 j’ai quand même sauvé pas mal de semences, c’était un bon début.)
Mon retard (perçu; je suis assez dure avec moi-même…) n’a pas été si tant pire, faut croire, parce que mes premiers semis de basilic ont déjà profité d’un rempotage (j’ai bien de la difficulté à laisser une plante les racines à l’air, sortant du fond du pot!
Les premiers semis de coriandre vont bien aussi. Je vais en refaire à plusieurs autres moments, parce que ça monte vite en graines. Mais je commence pas ces deux fines herbes-là parce que ce sont les préférées de ma puce, qui les mange comme si c’était du bonbon (après un hiver rude comme cette année, avec deux mois de nuits à -30, moi aussi je trouve qu’une pousse verte c’est du dessert!).
Et voici le mesclun, qu’elle dévore également. Non, c’est pas pour le repiquer au potager: c’est pour le manger! D’ici quelques jours, je rase le tout aux ciseaux et on se fait une première salade vraiment maison pour 2015! Et ça repoussera: suuuuuper. Voilà ce que j’aurais voulu avoir depuis novembre, mais on fait ce qu’on peut.
Parlant de faire ce qu’on peut, cette année on a ajouté quelques tubes fluorescents avec leurs réflecteurs. Ouch, le budget, mais c’est évidemment pour une bonne cause. J’ai maintenant quatre tables avec deux réflecteurs chacun, tous sur des chaînettes pour les surélever le moment venu. J’ai un bon rebord de fenêtre aussi. Mais je vais encore manquer d’espace, c’est sûr.
Je doute que mes goji de l’an passé (des plants que j’ai négligés à 100%) aient survécu, alors j’en repars. Ils ont belle allure pour le moment, et je fonde sur eux des espoirs de baies vivaces.
À droite l’estragon de Russie, à gauche l’absinthe (je crois par contre que ces deux vivaces auront survécu depuis l’an passé). En arrière, le persil frisé et le persil plat. Et ces semences-là viennent de mes plants! Seule interrogation: pourquoi les semences du persil-racine refusent-elles de germer?
J’essaie de faire moins de piments cette année et plus de poivrons (ici les Fat N Sassy). Le problème, c’est que je réussi vraiment très, très bien les piments, chaque année! Les poivrons, moins.
Dernière année de Livingstone daisies, du moins avec le sachet de semences acheté il y a quelques années (FAUX! J’ai retrouvé des semences! Youpi!). Celles-là résistent si bien à la sécheresse que je les adore. J’ai semé aussi des cosmos, déjà hauts et transplantés dans des plus grands pots. Quand je pourrai les sortir ils seront déjà en fleurs et magnifiques (ça donne de l’espoir, je trouve, car au moment où j’écris… il neige chez nous…).
Ça, se sont les tomates, cerises de terre et lanternes chinoises, démarrées au début avril. (Elles sont placées pour germer sur mon seul tapis chauffant.) Comme vous voyez, j’ai continué d’utiliser ma solution 2014 pour l’identification des semis: les couteaux en plastique (dont beaucoup ont survécu à l’été au potager pour revenir faire un tour dans la serre) jumelés aux étiquettes de mon étiqueteuse. Je les mets à plat sous les domes, et je les pique dans chaque pot quand les néons (donc les plantules) sont plus hauts.
J’arrose à la main (ben… à l’arrosoir). Solution 2015: une bouteille de 18 litres posée sur une chaise, que je penche pour remplir les arrosoirs.
C’est beau de la verdure 🙂
Mes graines de bok choy récolté en 2014, je les ai semé sur un coin de butte qui s’est découvert de neige vers le 23 mars pour recevoir à peu près 20 sm le lendemain ou le surlendemain. Pis j’ai eu le bonheur de voir que ça a germé ces graines-là v’là 2 jours. Oui c’est du bonheur!