Il suffit d’avoir (ou d’avoir eu) un chat et de l’avoir observé pour le savoir: un chat, ça n’a pas de problème à s’approprier les choses. En fait, un chat, ça croit que tout est fait, conçu et pensé pour lui (sinon… à quoi bon?). Ça vaut pour les jouets, pour les vêtements propres ou sales, pour les humains, pour les boîtes de carton… et ça vaut aussi pour les accessoires pour bébé, tant qu’il n’y a pas encore de bébé dedans (avec un bébé dedans… Zia est curieuse mais craintive et les garçons sont terrifiés). Ainsi… j’ai pris ces quatre photos en moins de quarante-huit heures, en démarrant le chrono au moment où j’ai posé la coquille pour nouveau-né au salon!
(De gauche à droite, puis de bas en haut: Esteban, Moocah, Zia et Tao)
Eh oui, on a enfin la coquille, le premier siège d’auto pour bébé bandit (ça tombe bien: on a eu en cadeau pour mon anniversaire un super truc qui va par-dessus et permet de garder un bébé en pyjama au chaud tout l’hiver caché dans sa coquille plutôt que de se battre pour mettre ses membres minuscules dans un habit de neige tout aussi minuscule!), merci à nos amis dont le deuxième bébé grandit (et merci pour la couverture pour coquille aux parents de Timoune). C’est que sans ce siège d’auto, nous n’aurions pas le droit (!) de ramener bébé de la maison de naissance à ici… c’est quand même un détail important! (Ce qui est hilarant? La mère de ce bébé-là s’est fait promener, bébé, dans une sorte de couffin pas sécuritaire du tout, posé à même le plancher d’une camionnette sans banquette arrière ni coussin gonflable [puisque ça n’existait pas…]. Ah, les années 1970. On dira ce qu’on voudra, mais y avoir survécu est déjà un signe de résilience éprouvée!) Or justement, ces détails de dernière minute commencent à me sembler urgents. Enfin, c’est pas la panique, mais la soupe est chaude, les carottes sont cuites, et je me sens pas mal plus calme quand je n’ai pas à penser à toutes ces choses qui restent à faire. La fameuse valise (enfin, mon sac, oui) pour le moment de partir rencontrer bébé, entre autres… je sens qu’il vaudrait mieux la boucler plus tôt que tard. (Pour le moment je fais mes bagages dans ma tête… ça aide, mais pas en pratique!)
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Ajout (tranche de vie sans lien très précis):
J’ai enfin trouvé l’Énergie pour aller jusque chez Ikéa (les prix pour la livraison sont absolument prohibitifs, c’est insensé — surtout quand on sait que Bureau en gros me livre ce dont j’ai besoin… gratuitement!) pour acheter quelques dernières bébelles et quelques meubles (la chambre est petite et je suis difficile: c’était vraiment le plus simple…). Le service à la clientèle que j’ai reçu a été… minimal. Personne de méchant, personne qui dit non à la femme enceinte de huit mois et demi, mais personne qui lui sourit non plus, personne qui l’aide avec un plaisir manifeste (personne non plus au-dessus de trente ans… espérons que c’est un hasard, parce que sinon on s’en va pas vers un monde plus agréable…). Le lit de bébé que je voulais, fallait aller l’attendre à la sortie des marchandises, où on se targue d’avoir un délai de réponse moyen de sept minutes. Ah. C’est plus de trente-cinq minutes que j’ai attendu, moi, pendant que tous ceux qui arrivaient après moi se voyaient remettre leurs trucs (et quel service ont reçu les deux magnifiques lesbiennes dans la vingtaine qui se minouchaient devant les jeunes employés, fallait voir ça…). Trente-cinq minutes passées, je me suis manifestée plus férocement, et ça valait la peine, car mon lit était arrivé mais on me l’aurait remis après encore tous les autres paquets, car il se trouvait tout en arrière. Je demande ensuite de l’aide pour tout charger dans la voiture. Après tout, c’est écrit sur le site, dans le catalogue et sur les murs du magasin: demandez-nous de l’aide, nous sommes là pour ça. Ouin. La madame enceinte, avec son chariot lourd à pousser, a été envoyée vers la sortie où se trouvait sa voiture. J’attends à l’intérieur?, que je demande. Oui, qu’on me répond. Eh bien non: l’aide ne serait jamais entrée, mais bon, le contact a fini par se faire. Et un jeune homme qui n’avait pas l’air d’en avoir envie (ni ne semblait apte au sourire) a fini par mettre dans ma voiture les grosses boîtes lourdes que je ne pouvais pas soulever. Ce n’est que deux heures plus tard que j’ai réalisé que mon helper avait laissé en plan… le matelas pour le lit de bébé. Bra. Vo. Ah oui, un appel plus tard (l’employée au bout du fil avait l’air vraiment écoeurée de sa journée) et on confirmait l’oubli (de l’employé, merde!). Résultat? L’Homme perd sa journée d’aujourd’hui à aller virer à Boucherville pour aller chercher un article déjà payé. On ne m’a offert aucune autre solution. Ni d’excuses. Oui bon, j’aurais dû vérifier le chargement. Sauf que je venais d’attendre fort longtemps, que j’étais fatiguée et que j’avais encore deux heures trente de route à faire, alors que je voyais déjà l’autoroute transformée en stationnement à deux pas du magasin. Que, somme toute, on n’a plus ni la courtoisie ni le service qu’on avait. *Soupir*
Adorable ces chats. Les miens aussi sont fort enclins à s’approprier… bah tout, en fait!
Ma naissance? Fin des années 80 ici, et ma maman m’a rapporté dans ses bras!
Chaaaaaaaaaaarmant, le service chez Ikéa!
Franchement!
Quel lit tu as choisi?
Celui-ci. Surtout parce qu’on l’a assemblé avec juste trois côtés: c’est la solution qui nous convient pour le cododo en sécurité. (C’est pas tellement que je crains d’écrapoutir bébé: déjà les chats m’ont dressée! C’est plutôt que je veux enfin me retrouver… toute seule dans mon lit avec mon chum!)
http://www.ikea.com/ca/fr/catalog/products/10190212
Tu vois je me demandais ce qui arriverait si j’habitais à trois pas de la maison de naissance. Ils devraient venir vérifier notre auto dans l’entrée? Et si on n’en a pas, d’auto? J’sais pas, mais ça a l’air d’être la panique là-dessus. Énéwé, on en avait besoin, on en a un!
C’est aussi celui qui m’était tombé dans l’oeil… mais en vert!
(Oui, je sais, encore du vert…)
Hihi!
Et moi encore du bleu, oui! (Mais contre le vert dans notre chambre, wow!)
Bah c’est le plus coloré et il est pas cher ET il est transformable, alors… Et ce que j’aime vraiment, mais vraiment? Il vient en cinq morceaux, dont quatre sont les côtés tout simples, pas courbés ni rien, alors quand on en aura fini comme lit, on pourra réutiliser les panneaux autrement (je pense déjà « gogosse cute pour faire sécher les serviettes du chien » (ben quoi, on utilise déjà un escabeau pour ça!)).
Ces charmants félins voient toujours tout de suite ce qu’il y a de nouveau dans leur univers.
Pas question de leur en passer une p’tite vite.
Pour Ikéa,en effet,c’est pas fort.
Mais où est donc passée la courtoisie?
Ça me met l’feu quelque part de voir le peu de cas qu’on fait de nous un coup qu’on a payé.Un peu plus et ils nous demanderaient notre porte-feuille et nous laisseraient dehors!!!
Non en effet, pas question. Ils ont bien vérifié que leur tête ne passait pas entre les barreaux du lit de bébé… (pas grave, ils entrent par le 4e côté) Là ils attendent que je rende le tout plus confortable (les draps sont sur la corde, poussez pas!) qu’un simple matelas encore plastifié…
Non, pas fort pour Ikéa. Pas la fin du monde non plus, mais… cette fois-là j’aurais aimé que ma bédaine soit énorme. J’aurais probablement dû faire semblant d’avoir des contractions, qu’ils comprennent que c’est pour bientôt. Mais l’empathie… on dirait que ça s’est perdu, comme sentiment. Ou peut-être que j’en ai trop? Faut dire aussi que l’idée que j’ai du service à la clientèle est assez pointilleuse (mes clients… ne se plaignent de rien!)
Évidemment que l’Homme s’est fait dire, une fois là-bas, qu’on m’avait mal informée, que c’est pas ici qu’il faut aller chercher le matelas, mais là… ou là… *soupir* M’enfin il est revenu. Et j’avais oublié de lui donner la petite carte-cadeau de 15$ que j’avais… Une chance que ça n’a pas de date d’expiration, parce que je ne me vois pas retourner là d’ici quatre ou cinq ans, certain!
Ouin… Le ikea Boucherville. Mon chum travaillait là, dans le temps qu’il cherchait quoi faire de sa vie. Non, pas personne au-dessus de trente ans. C’est vrai qu’ils ne sont pas nécessairement courtois. Mais bon, y’ont une job de merde, mal payé avec des horaires impossibles. Sauf que, je comprends parfaitement ta frustration. Et, je me promets que si je travaille là (j’ai appliqué!), je serai un plus souriante. De toute façon, c’est dans ma nature. J’aime donner un excellent service.
Et les chats… Ils sont tous pareils! On est en train de déménager et ils ont décidé que les boîtes c’est bon à manger et à être utiliser comme lit! 🙂
Job de merde, mal payée avec horaires impossibles… on commence pas un peu tous là? 😉
(C’est quand même fort dommage: je souhaiterais qu’au moins un de ces trois éléments-là soit différent! Job de merde bien payée, ou au moins job de merde mal payée avec horaire parfait… ouin… En tout cas comme je disais, les employés qui étaient là à ce moment-là ont eu droit à deux lesbiennes magnifiques [non mais… au point où je ne pouvais pas m’empêcher de les regarder moi aussi! Un amour vraiment mignon, et elles avaient l’air d’emménager ensemble pour leur plus grande joie, c’est toujours beau à voir!])
Évidemment que l’Homme a eu de la misère à récupérer le matelas. Pas aux caisses comme on m’avait dit. Mais bon. On l’a, le foutu matelas.
Ah, les boîtes! Y a que les enfants pour les aimer autant que les chats! 🙂