Un beau matin est apparue à nos mangeoires une petite demoiselle qui ressemble beaucoup aux mésanges à tête noire, mais en est suffisamment différente pour qu’on se pose des questions. L’Homme l’a dénichée, dans les pages de nos bouquins, tout près de la mésange: c’est une sittelle à poitrine rousse (Sitta canasensis, red-breasted nuthatch). Elle se nourrit de graines de conifères: on remarque son nom anglais, nuthatch! Toute petite, la demoiselle: elle ne pèse que dix grammes! Ce qu’elle a d’étrange et de particulier (mais commun aux autres sittelles), je vous le montre ci-dessous: elle descend le long des troncs d’arbres (ici, un mélèze)… la tête en bas! (C’est pas une mésange, ça!)
Elle se distingue des autres sittelles par une longue raie sourcilière blanche, qui tranche sur le noir du dessus de la tête et de la partie postérieure du cou, et aussi par une autre rayure noire qui va de part et d’autre des yeux. Le sommet de la tête (calotte) est noir chez le mâle et bleu grisâtre foncé chez la femelle, tandis que le dos, les ailes et la queue sont d’un bleu grisâtre chez les deux. La poitrine rousse (d’où l’oiseau tient son nom) est plus pâle chez la femelle que chez le mâle. Une fois repliées, les ailes longues et pointues atteignent presque l’extrémité de la courte queue. La longueur totale de l’oiseau est d’environ 11 cm. (Source)
Désolée pour ceux qui l’attendent, mais une sittelle ne fait pas le printemps: la jolie a passé l’hiver ici. Pour entendre son cri, on se rend par ici. En 2007, la Monnaie royale (sic) canadienne a produit des pièces de vingt-cinq cents portant une sittelle à poitrine rousse; avouez que le côté sittelle (œuvre d’Arnold Nogy, de Coldwater, Ontario) est plus joli que l’autre!
Chez moi,
On l’observe régulièrement, mais moins souvent que la sitelle à poitrine blanche.
Oh! Jamais encore vue celle-là!
Troublant cri. On dirait que l’oiseau est en train de s’étouffer.
Hihi, c’est vrai (qu’on le dirait)!
Je sais que les sitelles et les lapins n’ont rien à voir (à part le fait que 97% de leur code génétique est identique) mais chez nous, depuis quelques années, on a la visite de « lapins à queue blanche ». Eh oui, en pleine ville! Kin la campagnonadine! 😉
Pas besoin d’être en campagne pour avoir l’impression de vivre à Teletubby land.
(Pis des sitelles à poitrine rousse, on en a aussi! Pis des bleues aussi.)
Hihihi! Ici on a des lièvres, monsieur! (Mais en Ontario dans un parc provincial j’ai vu plein de petits lapins! Ça faisait Alice aux pays des merveilles (quoique s’ils étaient en retard ils ne me l’ont pas dit)!). Justement, tes lapins feraient pas le poids ici 😉
Teletubby land? Si je vois un gros bonhomme rembourré ici, de un je lâche la droye et de deux je considère sérieusement l’achat d’un rutilant fusil de chasse! Non mais!
« Papa! Papa! Regarde, y’a un lapin dans la cour! »
« C’est normal, ça va être Pâques bientôt. »
« Attends de voir tous les petites oeufs en chocolat que les lapins vont pondre pour toi! »
(J’sais pas chez vous (j’ai ma p’tite idée) mais ici je dois constamment être à côté de l’Homme quand il parle à un enfant, question de pas laisser le petit repartir trop mélangé…)
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