Je vous ai parlé du suif qu’on offre maintenant aux oiseaux. Sur l’emballage, ça dit bien que la chose est formulée pour ne pas couler en été (contrairement, mettons, à la solution maison au beurre d’arachide — qui coûterait plus cher, d’ailleurs): du suif quatre saisons, quoi. Et je vous ai déjà parlé des pics chevelus qui viennent manger (entre autres) ce suif. Eh bien! Cette année un couple de pics chevelus a choisi d’engraisser leur bébé au suif chez nous! Ils l’ont emmené et l’ont nourri. Une bonne journée, le suif est venu à manquer. Pas mal moins timide que ses parents (il nous connaît depuis son éclosion, après tout), le jeune s’est planté dans la fenêtre du salon pour nous regarder de travers en lançant des PIOU, PIOU. Sentiment de culpabilité assuré. Et continuité de l’offre de suif assurée aussi!
Voyez le dodu garçon nourri par sa maman.
Vous voyez ce regard noir? C’est celui-là qu’il nous a lancé, quand le suif est venu à manquer!
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