Tarin des pins

Ils sont venus par dizaines (probablement par centaines, oui) il y a quelques semaines, et ils sont repartis depuis. Voici mes nouveaux amis, les tarins des pins! Pourquoi amis? Parce que ce sont les premiers oiseaux sauvages à avoir mangé dans ma main! Je n’ai pas encore pris le temps pour les mésanges, mais avec les tarins, aucune patience requise: en quelques secondes un premier osait s’installer au creu de ma main en me regardant, curieux (merci à Lyne pour le tuyau!).
Ils sont querelleurs et drôles. Et je vous offre ce billet à la course, sans plus de renseignements sur mes petits copains. Oui non je sais ce n’est pas là mon habitude ni mon ambition, mais voilà, le printemps me rattrape (Firefox fait des siennes et me rappelle l’Internet d’il y a 20 ans, et ce n’est pas avec nostalgie que je le vis: il bogue tellement qu’il gobe les mots que j’écris, c’est enrageant). Poule et poulailler, poussins, potager, semis, essais, projets, fromage… au secours: entre le bébé et la fillette, les courses et les arbres à planter, le ménage jamais fait, l’organisation qui n’est que rêve, les voyages forcés pour cause de mortalité, les projets et occupations des autres de la maisonnée et la neige en plein mois de mai qui retarde l’acclimatation extérieure des plantes qui envahissent le sous-sol… je n’ai le temps que pour des projets de billets et des photos qui me rappellent ces billets projetés. Ça reviendra! Je reviendrai! 😉