(Petite histoire vécue, pas trop terrifiante, à l’occasion de l’Halloween.)
Neuf ans après une première tique, on s’énerve pas mal moins. Un soir l’homme flatte Roxy en lui enlevant son collier, sent une tique, dit qu’il est trop fatigué pour l’enlever comme il faut et qu’il le fera le lendemain matin. Il s’en occupe? Parfait.
Le lendemain, je lis en buvant mon café, mais j’entends malgré moi les enfants dans l’autre pièce. Ils regardent quelque chose sur le divan. Mon fils dit que c’est un grain de café. Je souris, je me dis que ça se peut bien, un grain de café sur notre divan, mais… ma fille dit que non, que ça a des… pattes. Là quand même, non. Notre passion pour le café ne va pas jusqu’au génie génétique. Je savais que ce que les enfants avaient trouvé, c’était la tique.
Repue, gonflée, comme hébétée (de sang, dosée et gelée!), énorme. Mon réflexe: la mettre dans un pot et la prendre en photo. L’homme revenu a mentionné que son cycle de vie allait sûrement la mener maintenant à se reproduire… et sans hésiter (mais en ayant quand même une petite pensée pour m’excuser de ne pas être plus douée pour le bouddhisme…) je l’ai noyée dans l’alcool à friction. Fin de l’épisode.