Après avoir lu le billet de blogue qui a inspiré ma révolution réfrigérée, j’ai suivi un lien sur le même blogue (vers ce billet). Misère, j’étais cuite. Encore. Parce que l’auteure s’attaquait sans s’en douter à un de mes grands projets de vie (ok là j’exagère un brin…): l’organisation des épices. Déjà, moi… j’en ai, des épices. Des herbes, des mélanges, des épices (et là on ne parle pas des résultats de mes déshydratations). Même en double (et en triple, finalement…), car on m’en a donné sans que je combine… Oubliez les armoires et les étagères à épices (voilà l’image qui me vient en tête quand j’écris ces mots-là…): j’utilise un petit meuble à trois tiroirs, et il est relativement rempli. Et comme petits pots? Ah. J’ai eu des phases pro-standardisation (depuis le temps: j’ai une cuisine depuis mes 15 ans, ça commence à faire plusieurs générations de pots!), avec de jolis petits pots pareils-pareils-identiques. Mais ça n’a jamais tenu longtemps. Ensuite est venue et a duré (jusqu’à la réalisation de ce projet) la phase «chacun son pot», avec la variété écrite à la peinture en relief ou, plus récemment, sur du ruban vert sur le couvercle.
Des boîtes, des pots, des sachets… des dégâts mal ramassés en dessous, et même des sacs en plastique. Un fouillis total. Alors le lendemain de mon nettoyage de frigo, j’ai dit à ma fille qu’on avait un grrrrrros projet ce matin-là. Et elle m’a beaucoup aidée! On a trié, déplacé, combiné, identifié (ok ça c’était moi), senti (ça c’était elle) et organisé mes trois tiroirs. Matériaux requis (selon ce que j’avais choisi; évidemment, mille variantes sont imaginables)? Pots Mason 250 ml (et pots en verre plus grands pour cetaines choses, dans les tiroirs du bas, mais de forme et format similaires), couvercles de plastique (ça tombait bien: le ménage de frigo en avait révélé toute une réserve, fraîchement lavée!), ruban adhésif (je voulais de la couleur!) et marqueur.
Voici ce que ça a donné dans le premier tiroir (ci-dessous; pour ci-dessus, ne vous inquiétez pas: je n’ai pas un pot plein de 2007! C’est un pot de petites fraises à ma mère que j’ai réutilisé ensuite)! J’ai tout rendu bilingue du même coup (pour les enfants surtout). Le désavantage de ce nouveau système, c’est que nos repères sont perdus. On s’habitue à chercher la cannelle dans le pot au couvercle bourgogne et le poivre de Cayenne dans la bouteille au bouchon de liège. Maintenant il faut chercher! L’avantage? C’est joli (je trouve), et chaque chose est à sa place (et non dans trois pots et deux sachets à travers trois tiroirs). Et si je trouve un magasin qui vend les épices en vrac, je pourrais même y apporter mes petits pots directement et éviter le sac de plastique (il suffit de demander à la caisse de peser les pots vides avant de les remplir… et de se montrer sympathique, j’imagine).
pour les repères…
des rubans adhésifs de différentes couleurs?
Feutres noir, bleu, vert, rouge pour écrire?
Ici aussi les épices et fines herbes c’est un fouilli joyeux. J’utilise même des pots mason de un litre!
Oui, les rubans de différentes couleurs, ça aurait fonctionné (mais je pense que j’ai bleu foncé et orange fluo dans ce type de ruban alors… rouge ça a été!). Les feutres, je fais pitié aussi (j’en ai de toutes sortes mais jamais exactement le bon, sauf un dans ce cas-ci).
Ah oui j’ai des pots de un litre, mais ils sont dans un autre meuble et forment la réserve qui sert à remplir les pots quotidiens. Avec les trucs déshydratés, ça finit par prendre beaucoup de place! (Mais tsé, composter des queues d’oignons quand on peut faire des herbes salées ou les garder déshydratées pour une soupe, je peux pas: je garde! Alors des pots, oh qu’il y en a!)